En ce moment, je travaille sur un grand évènement sportif : l’Open de France de Golf. C’est plutôt agréable : des espaces verts où que l’on regarde, des pelouses tondues au millimètre près (2,8mm pour être précise), des genets fleurissant en bordure de green, des fleurs sauvages et des épis dans les « roughs », bref c’est vert !
Pourtant le golf n’est pas forcément le sport le plus apprécié des écologistes … Quand on voit les pelouses verdoyantes au milieu des espaces désertiques de Dubaï, les mêmes pelouses fraichement tondues et gorgées d’eau en été pendant les sécheresse dans mon sud natal, c’est à se taper le cul par terre de non sens. Mais ! Mais … Les temps changent ! Et hier, me promenant nonchalamment sur le golf pour prendre des photos des joueurs je suis tombée sur un stand du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris, qui, en partenariat avec la Fédération Française de Golf, réalise un inventaire de la biodiversité sur le golf national de St Quentin en Yvelines. Vous seriez surpris et enchantés d’apprendre que les petites bêtes sont bien présentes sur le green ! On trouve par exemple beaucoup de musaraignes dans les près non tondus, des moules géantes et des carpes très heureuses dans les lacs du parcours, de magnifiques chênes et des peupliers dans les forêts en bordure de pelouse etc …
En 2006, une charte sur l’eau a été signée entre la FFGolf et le Ministère de l’Ecologie et du Developpement Durable pour une meilleure gestion des arrosages des pelouses et du traitement des eaux. Aujourd’hui cette démarche écologique se poursuit puisqu’ils annoncent également travailler sur l’utilisation des eaux usées traitées pour entretenir les gazons.
Tout ceci me plait bien, mais ne m’enlèvera pas l’idée que faire des golfs ( et des stations de ski) dans les régions désertiques, c’est une aberration !