Hellfest 2017 - Jour 1
Et nous voilà de retour au pays du Muscadet pour cette édition 2017 du Hellfest, avec toujours cette même hâte : découvrir quelles sont les nouveautés que nous a réservé l'orga cette année. Dès l'entrée, nous pouvons constater les premiers changements : avec les deux énormes amplis en guise de portail : imitation Marshall et Orange Box. La réalisation est superbe et déjà on est dans le bain : ça va envoyer du gros son !
Le gros point positif, c'est le passage de la cathédrale qui se fait comme une lettre à la poste. Autant l'an passé, il avait bien fallu une bonne heure, autant là un petit quart d'heure a suffi ! Et tout de suite on a pu remarquer que les mainstages avaient reculées de quelques mètres. Comme quoi, l'orga a bien pris en compte les remarques de l'année dernière ! Les décors du tour de scène ont quant à eux, laissé la place à d'énormes écrans de part et d'autre des deux scènes. On se rendra compte plus tard que grâce ce nouvel emplacement et ces écrans, la visibilité est nettement améliorée (ah si j'avais pu avoir ça pour Rammstein l'année dernière... snif).
Hellfest 2017 - Here we go !
On commence les hostilités direction la Warzone avec Leftover Crack. Ça nous rappelle beaucoup Wall of Jericho de par la présence de Kate Coysh mais il lui manque un peu de pêche. C'est du bon punk pour nous faire patienter en attendant Avatar. Ils étaient très attendus avec beaucoup de public pour un groupe qui passe en début d'après midi. Et ils ont su donner le change. Supers costumes (OMG, comme ils ont dû avoir chaud !!) très bonne dynamique sur scène et dans le public. S'en suit Queensrÿche qui a failli louper son entrée! Mais ils se sont largement rattrapés sur leur set. Après direction la Valley pour Red Fang, nous n'avons pas bien compris ce qu'ils faisait à la Valley (qui est normalement pour les groupes plus alternatifs) parce que ça envoie du lourd, du bon vieux riff heavy comme on l'aime, c'est très sympa mais il y avait énormément de monde et sous les tentes ce n'était pas super pratique.
Puis vient un premier choix compliqué: Ministry qui ne passe pas souvent en France ou Tagada Jones............ On a opté pour Tagada Jones parce que Ministry on a compris rapidement qu'ils avaient viré vraiment trop électro et ça a vraiment perdu de son charme. Pour le coup, nous n'avons pas regretté notre choix. Niko a toujours la patate et la prestation est excellente. C'est vraiment très bon. On reste là pour attendre Loran et ses Ramoneur de Menhirs, il y a deux ans ils étaient sur cette même scène (pas dans le même sens) et nous n'avions pas pu en profiter du fait de l'ancienne configuration, cette année c'est décidé : on prend du biniou plein les oreilles ! Et effectivement on n'est pas déçu : Loran fait toujours sa sauterelle au milieu de l'orchestre de Quimperlé sur des riffs bien punk et quelques reprises des Béru (tiens, Porcherie 32 ans après on dirait que c'est toujours d'actualité...).
Deep Purple, Legen... wait for it...
On fonce voir la fin de Deep Purple parce que, ben quand même quoi... Mais bon, comme on dit, c'est pas folichon... Ils ont bien vieilli et la voix de Ian Gillan n'est plus ce qu'elle était. Malgré tout, on est là pour Smoke on the water, c'est l'essentiel !
Retour à la Warzone pour Rancid, groupe de punk de la fin de mon adolescence découvert grâce à South Park. Il semble, au départ, que Tim Armstrong a du mal à placer sa voix. Un souci de retour sans doute, mais après deux morceaux, tout rentre dans l'ordre et c'est tellement bon. C'est vrai que c'est surprenant des chansons qui durent 1 min, voire moins mais on s'éclate bien et il y a une super ambiance dans la fosse.
On zappe les cinq dernières minutes (au les cinq derniers morceaux ...) pour aller voir Rob Zombie, avec une petite appréhension : on ne sait pas trop à quoi s'attendre avec le bonhomme et son univers ! Et là, c'est une excellente surprise. C'est très cool. Rob est très généreux avec son public. On en redemande, il est là et nous aussi !
Et on finit la journée par Alestorm, les pirates métals britanniques! L'ambiance tant sur scène que dans la fosse est hyper festive. Ca saute dans tous les sens, il manquerait juste un bon pichet de Rhum, un navire, quelques mouettes et on s'y croirait ! C'est vraiment excellent, on passe un super moment.
Fin de la journée, la sortie est trèèèèès compliquée. Alestorm a attiré les foules au Temple, et ça crée un espèce de bouchon avec ceux qui viennent de la mainstage, résultat, une demie heure pour atteindre la sortie du site.
Bref, vite au lit, pour être en forme pour demain!
Mots de Nono
Photo deDavid Gallard - Site officiel de David Gallard - Merci beaucoup !