L’état vient d’engager une série de mesure pour encourager les particuliers qui achètent et vendent sur Internet à devenir des entrepreneurs. Explication :
Afin de faciliter l’émergence de cette nouvelle forme de commerce, un nouveau statut, celui d’auto-entrepreneur vient d’être annoncé
Une fois immatriculé, le vendeur professionnel sur Internet (celui qui enregistre plus de 2 000 euros de revenus trois mois de suite, selon eBay) sera exonéré de TVA et il devra faire face à un prélèvement régulier de 13% sur les revenus de ses activités de commerce, explique Hervé Novelli. Avant d’ajouter que “s’il n’a pas d’activité, il n’y a pas de prélèvement”, ce qui est censé résoudre “une des principales hantises de l’entrepreneur qui démarre”, à savoir les ponctions par anticipation.
Ensuite différents partenariats vont être conclus entre l’APCE (Agence pour la création d’entreprise) et les différentes plateformes de e-commerce entre particuliers afin d’encourager les vendeurs professionnels à se déclarer en statut d’auto-entrepreneur. Le premier d’entre eux vient d’être conclus avec Ebay et se traduira par…
la mise en ligne d’un certain nombre de contenus visant à promouvoir ce nouveau statut. L’accord stipule notamment qu’eBay insérera “le texte des 10 étapes de la création d’entreprise de l’ACPE” et des liens vers différentes rubriques du site de cette agence, dont celle permettant au “créateur” de “monter son projet en ligne”. L’agence s’est quant à elle engagée à relayer l’existence de l’Espace Pro d’eBay sur son site Web et par le biais de lettres d’information. Reste à voir si les cybercommerçants seront conquis et si cet accord sera étendu aux autres plateformes.
Le potentiel de création est important (35 000 vendeurs professionnels rien que sur Ebay en France ) d’autant plus que d’autres accords devraient rapidement suivre ( Priceminister ).
Cependant, je ne sais pas comment accueillir cette nouvelle.
De façon positive puisque cela va enfin donner un cadre légal à beaucoup de transactions qui étaient jusqu’alors non déclarées. De façon positive aussi, parce que cela va encourager de nombreuses personnes à sauter le pas de la création.
Par contre, je peux m’empécher de penser à nos amis e-commerçants (les vrais, avec une e-boutique ) qui vont devoir faire face à une concurrence de plus en plus importante, légale et flexible ! Quid donc de nos e-commerçants déclarés en SARL ou EI ? Qu’en pensez vous ?