La réaction est immédiate. Les marchés financiers plantent. La nervosité s'installe. La valeur du Peso coule. Capitol Hill s'étouffe dans son café. Même les républicains se grattent la pense. Ils sont très nombreux à urger le président à reconsidérer la chose.
Trump appelle alors Selfie Trudeau et Pena Nieto pour leur dire qu'il ne retirerait pas les États-Unis, mais qu'il renégocierait les règles. Comme un bon tricheur un brin immature.
Les tendances unilatérales de Trump effraient. Terrorisent même. Trump est-il passé à un cheveu de commettre un geste hautement irresponsable? Que révélait cette semaine de mouvements des eaux à la Maison-Blanche.
La réponse est dans le titre de la chronique. Je ne vous apprends rien.
Rien n'a encore été complètement fait dans sa chaotique (re)gestion de l'accord. Trump a nommé quelqu'un pour gérer le dossier et tout ça a été stationné dans le sous-sol du garage des idées connes. On ne voulait pas encore envoyer le message que les fous gèrent l'asile. (ce que l'on sait maintenant).
Il n'y a pas d'argent à faire dans cet accord, et avec ces idiots au pouvoir, c'est l'argent d'abord et rien d'autre. Money first.
Donald a maintes et maintes fois tweeté (la phrase aurait pu s'arrêter ici) qu'il croyait depuis toujours que le changements climatiques étaient une menterie en provenance de la Chine afin de rendre les manufactures Étatsuniennes non compétitive (ça ne s'invente pas).
Il n'y a pas que les mondialistes qui soient au pouvoir.
Il y a Homer Simpson qui en est le chef.
La semaine dernière, une élection pour un nouvel élu du congrès avait lieue en Georgie. La Républicaine qui a gagné aurait dû le faire facilement puisque le Gran' Ol' Party y plaçait quelqu'un de ses rangs depuis 1980, sans interruption. La lutte a été chaude et elle a finalement vaincu son opposant démocrate. Mais il aura fallu plus de 50 millions d'investissements dans la campagne ppur acheter le cheveu qui l'a fait gagner.
Le pouvoir s'achète. C'était connu.
Et si les Russes y étaient encore plongés?
Rien n'est plus certain de nos jours.
Sinon qu'en Amérique souffle un mauvais vent.
Pas juste décoiffant.
Polluant et toxique.
Faudrait se demander si les intéressantes percées gauchistes des Sanders, Corbyn et Melanchon ne seront que des souffles courts.
Ou de l'inspiration.