-You’re my creator! (Optimus Prime qui se retrouve devant le personnage qui l’a crée)
ou bien
-You have to protect the key. One day someone will do anything to find it. (Merlin se fait dire ceci lorsqu’on lui remet un cadeau. Oui, oui, Merlin! Si ce n'est pas de l'exposition gratuite!)
ou bien
-Hello Optimus, it’s me Bumblebee, I’m your best friend! (tel un Teddy Ruxpin en manque de calin)
J’ai vu tout les films de la série au cinéma et c’est la 1ere fois où je trouvais pathétique de voir 2 ou 3 robots s’échanger des répliques vides. Je me disais, Michael Bay a filmé un terrain vague, et à ajouter en post-prod des robots et des dialogues. Ça m’a un peu découragé de penser qu’on dépense 200 millions de dollars pour filmer des terrains vagues. Josh Duhamel apparaît dans le film comme si on s’était ennuyé de lui alors qu’on ne sait pas s’il joue le même personnage que dans les premiers films de la série. Je ne pense pas avoir jamais vu autant de n’importe quoi dans un film. C’est un peu un fourre-tout qui ne va jamais nul part avec ses idées. On a l’impression qu’il y a 4 films mal intégrer en un seul ce qui accentue le fait que le film semble faire n’importe quoi, n’importe comment. Comme si on essayait d'utiliser le plus de trucs possible qui a fonctionné dernièrement (des enfants comme dans Stranger Things, un sous-marin comme dans Fate of the Furious, une historienne de l'art habillé beaucoup trop sexy pour ce que le travail lui demande comme dans un film de Michael Bay, un robot qui rapelle C-3PO) Micheal Bay n’a aucune idée comment crée une œuvre cinématographique scotchant ça et là des bouts d’idées, des demi-personnages où rien ne fonctionne jamais. Non seulement visuellement, notre rétine s’adapte mal aux images mais aussi au niveau de l’intrigue où on nous explique beaucoup trop certains détails et pratiquement aucunement certains autres ce qui laisse un grand vide visuel et sonore. J’ai vu le film seul au cinéma et on était 2 dans la salle. L’autre gars se parlait seul à voix haute j’ai donc eu droit à une version Dolby digital surround de Transformers 5 ce qui ne la pas rendu meilleur. Mais je me demandais bien ce que l’autre spectateur avait tant à se dire. Peut-être faisait-il sa liste d’épicerie, car Transformers 5 est un bon moment pour se faire des listes d’épicerie ou se demander comment faire une cabane d’oiseaux car à 149 minutes, on a beaucoup de temps libre pendant le visionnement. Moi j’en ai profiter pour essayer de nouveaux chapeaux et pour faire une série de push ups à une main.
The Purge : Election Year : La série The Purge est loin de faire partie de mon Top 1000 des meilleures séries du monde. Par contre, avec le second volet et celui-là, James DeMonaco à su crée une imagerie qui sied bien à l’univers qu’il dépeint (contrairement au 1er film où tout se passait dans une maison). Il a su crée un univers chaotique et anarchique surtout dans ce 3e volet où les masque d’anciens Présidents viennent hanter les rues de la ville. C’est juste dommage que son concept est complètement con. Dumoins sur l’écran car sur papier, ça semble fonctionner. Probablement que le concept est foireux car DeMonaco n’est jamais en mesure de bien l’exprimer et qu’il laisse tellement de questions autant au niveau du fonctionnement de cette purge qu'au niveau des actions des personnages. Autant les méchants sont toujours des minables qui au niveau acting surjouent comme c’est pas permis (il faut voir la petite ado dans le film, elle est tellement caricaturale que ça fait mal aux yeux d’être aussi off) autant que les bons sont complètement stupides dans leur réaction. Comme s’ils ne comprenaient jamais comment réagir à un événement annuel qui existe depuis 20 ans. C’est un peu comme si le 23 juin vous vous retrouviez chaque année depuis 20 ans au Plaines d’Abraham pour pique-niquer en famille avec grand-maman et que tout à coup surgit des milliers de fêtards qui viennent écouter Garou et Martine Chevrier et que vous ne savez pas comment réagir. Après 20 ans. Le 23 juin. Plaines D’Abraham. 1+1 = 2. Bref, les personnages sont toujours prisonniers d’un manque flagrant d’organisation et le film découle de leur mauvaises actions. Après 3 films, ça devient embêtant, d’autant plus que ce l’était la 1ere fois. Je crois que DeMonaco à beaucoup d’idée mais à de la difficulté à bien les exprimer. Qu’il prenne une tournure très politique avec ce 3evolet est tout en son honneur mais encore une fois, il mélange les chose sans que l’on ne sache trop où il veut en venir. On se retrouve devant un mélange politico-religieux où on aurait préféré qu’il nous épargne le religieux de la patente et qu’il se concentre sur une intrigue plus solide et qui s’éparpille moins. Cela étant dit The Purge : Election Year est loin d’être un désastre même que si on met son cerveau à off et que l’on essaie pas trop de comprendre (et il est là le problème du concept), on peut en sortir divertit. Un peu.
The Mind’s Eye : La ligne est mince entre hommage, parodie et plagiat éhonté. The Mind's Eye n'a de l'hommage que la musique synthé 1980 et une lumière néonée bleu et rouge sinon.... C'est que on a l'impression que soit le réalisateur n'a jamais vu le film Scanners de Cronenberg (ou The Fury de De Palma) ou soit il l'a vu n'a retenu que les grandes lignes et en a fait un film identique. Je ne veux vraiment pas chier sur ce film car le (jeune) réalisateur s'est forcé pour donner un style au film mais il dirige ses acteurs comme s'il faisait un film étudiant et parfois c'est le seul élément positif que l'on peut trouver au film, le fait qu'il ressemble à un film étudiant! Les acteurs sont à la limite du mauvais ce qui est dérangeant surtout quand 90 % du film se concentre entre 2 personnages qui se regardent avec force comme s'ils étaient constipés jusqu'à ce qu'un des deux explose. Les effets gore sont efficaces, il y a plus d'explosion corporelle que dans Scanners mais le scénario est désastreux. Comme par exemple, le protagoniste s'enfuit avec sa copine et décide d'aller se cacher chez son père (comme si les poursuivants n'allaient pas fouiller là à la première occasion)s'en suit une scène vraiment très longue où l'on l'un des poursuivant est pris en grippe environ 17 fois avant de finalement mourir. La scène est tellement longue (il tient le père en otage, mage une volée, tient le père en otage, manage une volée, tue le père, mange une volée, se bat un peu, mange une volée, se bat encore, mange une volée, mange une volée, puis il meurt enfin). La scène est tellement longue et mal amené que les 2 poursuivant auraient pu mourir dans la 1ere minute mai son étire de façon illogique au point où s'en n'est plus drôle. De plus, le protagoniste aurait pu sauver son père. Mais bon, fuck la logique! On passe environ les 25 dernière minute à se regarder de façon intense et c'est un peu long mais on a droit à des haches tellement affûtés qu'elles coupent des têtes comme si elles étaient fait en beurre.
The Curse of Doctor Wolfenstein : Les allemands aiment bien faire des films ultra-gore mais la plupart du temps c’est très merdique (Burning Moon, Barricade, etc…) Avec The Curse… on se retrouve avec une moitié merdique et une moitié bien gore presqu’amusante tant ça fait du bien de voir quelque chose de pas trop propre mais pas trop explicite non plus (comme des crucifix dans des vulves, ou des filles qui s’auto-vomissent dessus). Alors on est devant un film beaucoup trop long (115 minutes) où la moitié merdique aurait pu être écourtée (des jeunes qui cherchent un rave! UN RAVE? Sommes nous en 1996, bordel?) et qui tombent sur le Docteur Wolfenstein qui passe son temps à fendre des crânes avec une machettes. Des effets old school et beaucoup d’hémoglobinefont de The Curse… un film juste assez correct pour être recommandable. Bravo les allemands (Don’t mention the war)!
Unfriended : Unfriended c’est un film qui se passe entièrement sur Skype avec du Facebook, du MSN et du Google parsemé ça et là. Alors on observe tel des voyeurs en manque de vivre, une conversation entre 5 amis qui ne nous intéresse pas à propos de l’anniversaire du suicide d’une de leur soi-disant amie. Est-ce qu'elle qui vient les hanter sur les réseaux sociaux les croyant responsables de son suicide? Est-ce un jeune farceur qui s’amuse à les manipuler en leur faisant jouer à un jeu de vérité ou consequences sans réelle tension dramatique? Est-ce une bonne façon de perdre 90 minutes de sa vie? Leur histoire, on s’en fout mais derrière Unfriended y a un message anti-bullying sur les réseaux sociaux et c’est déjà ça. Dommage qu’on n’y croit pas vraiment. On ne comprend jamais comment les personnages finissent par croire que c’est une question de vie ou de mort, en fait oui, on comprend c’est que le scenario n’est pas aussi astucieux qu’il ne le croit.
Zombeavers : Le problème avec des films comme Zombeaversc’est qu’ils mélangent ne pas se prendre au sérieux et ne pas faire le film avec sérieux. En ne voulant pas se prendre au sérieux le film veut à tout pris faire rire, mais il y a moyen de faire rire sans cabotiner ou sans utiliser des clichés pour s’amuser et non pas les utiliser pour ne rien aire d’autre que les utiliser. Parce qu’il y a une façon de rire des clichés du genre mais lorsqu’on ne fais que les accumuler en croyant que ce sera drôle, ça donne l’effet contraire. Évidemment je ne m’attendais pas à voir un grand film mais ça ne veut pas dire qu’il faut absolument que je l’apprécie ce Zombeavers. C’est que, voyez-vous, il y a des attentes pour ce genre de films et ce n’est pas parce qu’il y a des filles nues un peu cutes mais pas très bonnes qui jouent mal, de l’humour télégraphié, des douches bags qui jouent des douchebags et des castors zombies mal fait que le film est nécessairement réussi ou qu’il est amusant. Au contraire, quand on a tout ses elements à porté de mains il faut travailler encore plus fort pour que le tout soit réussie et non pas y aller paresseusement en se disant que c’est pas grave puisque ce n’est pas sérieux…
The Shallow : Il y a pire que de regarder Blake Lively en bikini pendant 90 minutes mais y a aussi le fait que je pourrais écouter autre chose de plus excitant ou amusant pendant ce 90 minutes.
Wyrmwood : Road of the Dead : Voici un très bon exemple d’un film de genre qui ne se prend pas au sérieux mais qui est fait avec beaucoup de sérieux. Le film de zombies est devenu une parodie de lui-même mais Wyrmwood, nous redone confiance dans le genre, chose que les 308 derniers films de zombies n’ont pas réussi (sauf The Battery que je considère l'un des 15 meilleurs films du genre). Le film est loin d’être parfait mais le très petit budget est utilisé au maximum donnant une direction photo pas toujours incroyable mais extrêmement vivante, un montage fluide qui donne un ton rapide et efficace au film. Dommage que les acteurs ne sont pas toujours à la hauteur, mais les costumes et les maquillages sont très efficaces. La 2e partie du film est moins convaincante au niveau du scenario mais l’on comprend que les frères Roach-Turner (scénariste, producteur et réalisateur) ont tenté quelque chose de different qui laisse la porte ouverte à plusieurs suites (ou non) donc c’est pardonable. Je dirais que si on cherche un film de zombies avec des personnages profonds et plein de sentiments humains et toute la patente comme The Walking Dead, vous allez être déçu, par contre un divertissement amusant et gore, Wyrmwood est un bon choix.