Regarder la mer et comme d'habitude n'y comprendre rien.
D'ailleurs qui y comprend quelque chose à cette masse d'eau et mouvante ?
quelques magiciensde haut vol peut-être?
ça va, ça vient.
Et ose revenir.Soupire aussi.
Eructe, s'essouffle, rebondit, marmonne dans son écume des jours
et des nuits réciproques.
Monnaie d'échange en liquidité
s'il vous plait.
Et les marins prolongent leurs bordées en mal de terre,
contents de s'en être sorti encore cette fois,
sans trop de tasses.
Alors, ils feront beaucoup de bruit, le nez dans le houblon du large
pour qu'on ne les oublie jamais
même s'ils sont déjà des fantômes
pour ceux qui restent et attendent le prochain coéf.
et ses contingences.
Regarder la mer
et attendre je ne sais quoi,pour mettre les voiles dans l'émotion
des sous entendus,
derniers grands espaces romantiques
qui nous résistent encore,
et la cohorte
d'aventuriers modernes déplaçant les foules
en quête de Graal
Sacré toi, sacrés nous!
Les bateaux bankable
produits à la dérivequand l'encre y est
en bas du chèque aux zéros pointés.
Casquette de pacha en toile de Chine,
vareuse authentique
et cri de la vague
s'agitant avant de s'en resservir.
Sur la darse des pas perdus
engloutir la mer à travers le prisme de sponsorsXXL
aux doux noms de multinationales
en produit fini.
et
toi terre à terre
le grand frisson du néophyte
le nez au vent.
Que demande le peuple:
du bain et des jeux.Et ta mer
à regarderd'un peu plus près.
Elle te prend dans sa nasse
en ne retenant que l'essentiel
un corps Feydeau
sorti de sa couche.
Et les artifices modernes et déjà dépassés,
elle s'en fout
puisqu''elle te ramasse comme tu es vraiment
à l'instant,
surtout les jours de brume.
Et tout le reste
qui t'emballe
...
balancé
A la baille
avec ses effets spécieux