Le calcul est simple : âgée de 16 ans lors de la publication de son succès planétaire Pure Heroine, l’artiste néo-zélandaise Lorde sort, à vingt ans, son second album studio. Si je regrette énormément le visuel choisi, alors que je trouvais splendide le choix ultra sobre pour le premier, ma déception est davantage tournée vers le nouveau style adopté par Lorde. En effet, il me paraît évident que la production est entièrement voué à se ranger dans la vague, en somme : être commercial.
Dès lors, Melodrama requiert de nombreuses écoutes afin de pouvoir y déceler la véritable personnalité de Lorde. Ainsi, on admire quelques morceaux qui se détachent du lot. En particulier, « The Louvre », l’étrange duo « Hard feeling / Loveless », l’explosif « Sober II (Melodrama) » et le à la Kate Bush « Writer in the dark ». Inutile d’aller plus loin, d’en dire davantage : l’écrasante majorité des critiques sont dithyrambiques, ce qui n’était pas le cas avec Pure Heroine.
Peut-être aurai-je changé d’avis dans quelques mois, ou alors oublié cet album. Résultat des courses fin décembre. Mais pour l’heure, Lorde va squatter les classements, côté vente et côté critique. À tout juste 21 ans (qu’elle n’aura qu’en novembre), difficile de rêver mieux.
À noter : l’album a été écrit et produit avec Jack Antonoff (du groupe fun.), et d’autres grands noms viennent s’ajouter aux collaborateurs de Lorde sur ce second album, tel le ffrançais Jean-Benoît Dunckel (du groupe Air), Joel Little (l’homme derrière Pure Heroine), Flume, etc.
(in heepro.wordpress.com, le 23/06/2017)
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