L’année dernière la saison 4 d’Orange is the new black m’avait laissée un arrière goût d’inachevé. La mort d’un des personnages les plus attachants m’avait évidement choqué, mais c’est surtout que ça m’avait réveillé après une saison un ton en dessous. Beaucoup de longueurs et des petites histoires pas toujours intéressantes.
Mais cette fois, les cartes sont à nouveau redistribuées. Les treize épisodes couvrent les trois jours d’insurrection de la prison. Pas de routine, cette fois c’est la guerre. Si certaines n’ont pas l’intention de participer, d’autres vont mettre les pieds dans le plat.
C’est rafraîchissant de voir l’histoire se libérer de la routine. Il y a forcément quelques longueurs en racontant trois petites journées en 13 épisodes, mais cela permet aussi de se pencher sur plusieurs personnages. On délaisse un peu Piper qui n’a plus grand chose à raconter, pour s’intéresser Taystee, Nicky, Pennsatucky, Daya, Lorna Morello-Muccio, Big Boo, Red ou encore au clan latino.
Nous avons désormais totalement quitté l’histoire d’origine qui a inspiré la série. En espérant toujours que Netflix ne tire pas trop sur la corde. OITNB est une série telle qu’on en voit peut et personne n’a envie qu’elle soit dénaturée pour le profit.
Juste un peu déçu par le peu de temps où l’on voit Laverne Cox dans le rôle de Sophia Burset occupé sans doute sur d’autres tournages.
Encore une bien belle saison, qui se termine en feu d’artifice. Et de se demander pendant un an comment ils vont bien réussir à s’en sortir !