Otta Warmbier est l'aîné d'une famille de trois enfants. Privilégié, aventurier, natif de Cincinnati, en Ohio, il adorait les voyages. Toujours étudiant universitaire de la London School of Economics, il fait un voyage en 2015 en Chine. Il a alors 21 ans.
Pendant son voyage, un agent de voyage fait la propagande d'un autre voyage, en Corée du Nord, celui-là. avec la phrase clé "Voici le voyage que vos parents ne veulent pas que vous fassiez!".
Cet homme n'a jamais dit plus vrai.
Aventurier, disais-je, Otto saute sur l'occasion et choisit, avec des amis, de faire aussi le voyage en Corée du Nord. Ça aurait dû être un voyage de 5 jours. Ils étaient 11 occidentaux dans son expédition. Pendant son séjour à l'hôtel Yanggakdo International, à Pyongyang, Warmbier aurait prétendument volé une affiche sur un étage qui était réservé aux employés de l'hôtel. L'affiche montrait Kim Jong-Il et disait "Armons-nous fermement du patriotisme de Kim Jong-Il". Commettre un tel geste à l'endroit de quelque chose représentant les (le ) membre(s) du gouvernement est un crime grave dans ce pays terrifié par leur gandin chef.
Il est aussitôt arrêté lorsqu'il tente de sortir du pays, à l'aéroport. Quand sa famille s'agite, les Nord-Coréens diffusent un vidéo douteux de seulement 4 secondes (pourquoi?), plus de deux mois après les faits, montrant supposément Warmbier en train de décrocher l'affiche dans le corridor. On ne le distingue absolument pas, il s'agit d'une ombre plus que d'un être. Ça pourrait être n'importe qui. Qui au final, ne fait que mettre cette affiche sur le plancher selon les images rendues publiques. Mais la Corée reste ferme. Otto a violé le pays de la pire manière.
Le 29 février précédent, Otto faisait une confession surréaliste aux oreilles et aux yeux des parents de celui-ci. Otto prétend, en larmes, qu'il a voulu voler l'affiche pour la remettre à une femme du Wyoming qui elle, avait promis de la vendre à son église. Une voiture et 10 000$ sont aussi impliqué. Histoire sans queue ni têteé Il ajoute qu'il n'aurait jamais dû se laisser convaincre par les États-Unis d'infiltrer la Corée du Nord pour y commettre un crime dans ce qui semble absolument scripté par des scénaristes propagandistes Coréens.
"I wish the United States administration never manipulate people like myself in the future to commit crimes against foreign countries. I entirely beg you, the people and government of the DPR Korea, for your forgiveness. Please! I have made the worst mistake of my life! Please think of my family!" a-t-il dit, en larmes sèches. Devant un parquet rempli de Nord-Coréen, pas du tout touchés, comptant les larmes peut-être, prêt à lancer des peanuts à l'animal, sans sourire. Avec l'émotion d'une feuille de papier sablée.
L'émotion Nord-Coréènne est inexplicable pour nous.
Le 16 mars 2016, un envoyé des États-Unis rencontre deux diplomates Nord-Coréens sur le sujet, mais rien n'y fait. Otto Warmbier écope de 15 ans de travaux forcés. Human Rights Watch confirme que tout ça est de la bullshit véridique. Qu'on l'utilise pour de simples motivations politiques. Peu de temps après sa détention. Warmbier souffre d'une condition médicale (non-précisée alors) qui lui aurait fait de très sérieux dommages au cerveau. Passé mars 2016, on ne le verra plus.
Botulisme
Très longtemps plus tard, la Corée du Nord
Une pilule à la bullshit.
Le 13 juin dernier, les États-Unis réussissent à rapatrier, Warmbier toujours dans le coma. Aucune blessure ne lui est diagnostiquée. Il est toutefois tout à fait dans le coma et son cerveau ne répond plus de rien. Il n'a pas de lésions physiques apparentes et ses blessures cérébrales sont les résultantes habituelles d'un arrêt cardiopulmonaire.
Il n'a jamais eu le botulisme, c'est confirmé par ceux qui l'examinent ici. Donald Trump tweete un message de soutien à la famille, quand Otto décède, moins d'une semaine après son arrivée.
...mais où se trouve la vérité?
Ça tombe donc bien de détester Kim Jong-Il, Kim Jong Un et leurs semblables...
Le contrat social entre le peuple et la vérité est définitivement brisé depuis Trump.