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> les prestations du risque vieillesse-survie (45,6 % de l’ensemble des prestations, soit 319,7 milliards d’euros) progressent de 1,6 % (après +2,1 % en 2014) en raison de la baisse des flux de départ en retraite ;
> les prestations santé (34,9 % de l’ensemble des prestations, soit 245,0 milliards d’euros) augmentent de 2,0 % (après +2,5 % en 2014), du fait notamment de la moindre progression des dépenses dans le cadre de l’objectif national des dépenses d’assurance maladie (Ondam) ;
> les prestations du risque famille (54,2 milliards d’euros) stagnent (+0,2 %, après +1,6 % en 2014) sous l’effet des récentes réformes de la politique familiale ;
> les prestations liées à l’emploi (43,6 milliards d’euros) augmentent de manière modérée (+1,6 % en 2015, après +1,7 % en 2014) ; > les prestations du risque pauvreté (20,7 milliards d’euros) s’infléchissent également : la dynamique portée par le revenu de solidarité active s’atténue en 2015 (+2,2 %) après la forte progression de 2014 (+5,8 %) ;
> enfin, les prestations logement progressent moins rapidement en 2015 (+0,8 %) qu’en 2014 (+1,6 %) et 2013 (+2,9 %), en raison d’une légère diminution du nombre de bénéficiaires de ces aides. Les ressources de la protection sociale sont également moins dynamiques en 2015 (+1,7 % après +2,6 %), mais leur croissance reste supérieure à celle des dépenses : le déficit de la protection sociale continue ainsi de se résorber. Ces ressources s’établissent à 741,5 milliards d’euros en 2015 dont 455,6 milliards financés par les régimes de protection sociale, 183,2 milliards par les impôts et taxes qui leur sont spécifiquement affectés (ITAF) et 102,7 milliards par d’autres ressources (contributions publiques, produits financiers…). C
ette croissance modérée des prestations sociales en France s’inscrit dans une tendance similaire au sein de l’Europe des Quinze, bien qu’elle soit plus ou moins marquée selon les pays. En 2014, l’UE-15 consacre ainsi en moyenne 28,4 % du PIB à ses dépenses de protection sociale. Ce classement est modifié si l’on tient compte des prélèvements obligatoires appliqués aux prestations sociales qui sont plus élevés dans les pays du nord de l’Europe, les Pays-Bas et le Danemark notamment, mais la France reste en tête des dépenses de protection sociale en part du PIB.