Le Grand Méchant Renard, de Benjamin Renner & Patrick Imbert
Le résumé : Ceux qui pensent que la campagne est un lieu calme et paisible se trompent, on y trouve des animaux particulièrement agités, un Renard qui se prend pour une poule, un Lapin qui fait la cigogne et un Canard qui veut remplacer le Père Noël. Si vous voulez prendre des vacances, passez votre chemin…
La mini critique : C’est rare et il faut le dire, cette semaine au ciné, ce sont les comédies qui dominent le marché de la salle obscure ! Entre Bad Buzz d’Éric et Quentin, Les Ex de Maurice Barthélémy, la team du Studio Bagel dans Le Manoir, et même Baywatch – Alerte à Malibu avec Zac Efron en maillot rouge (reconnaissez, ça a un aspect comique !), autant dire que l’esprit est au rire au cinéma. On a décidé de choisir un film d’animation à vous conseiller, le très beau conte parmi trois autres racontés, Le Grand Méchant Renard. Pour les adultes et pour les enfants, l’artiste réalisateur Benjamin Renner nous embarque une fois encore – après le sublime Ernest & Célestine en 2012, dans une aventure dessinée et rappelant le meilleur de notre enfance, le rapport entre les parents et leurs progénitures, l’amitié, l’amour… Bref, c’est extrêmement bien fait, c’est joyeux et ça divertit autant que ça épate, tant les effets et le travail (deux ans au total) pour réaliser ce film sont scotchants. N’hésitez pas une seconde, de la bande dessinée au film, il n’y a pas de déception possible.
Les points forts : Le dessin, l’histoire, l’originalité, tout est fait par ce français ultra talentueux, Benjamin Renner, et pour les autres contes, Patrick Imbert. La french touch de l’animation au cinéma !
L’info en plus : L’histoire du film Le Grand Méchant Renard correspond à une anecdote qui remonte à l’enfance de Benjamin Renner, alors qu’il visitait avec son père une ferme, équipée d’une couveuse remplie d’oeufs de poule. Le garçon s’était alors interrogé : ‘«Si on se retrouve brutalement maman adoptive de poussins, doit-on leur apprendre à se comporter comme des humains ou comme des poules ?». Cette idée a continué à faire son chemin dans mon esprit, puis plus tard, je me suis dit que la situation serait encore plus amusante si c’était un renard qui était contraint d’élever ces petits poussins’, s’amuse le réalisateur.