La ressemblance est une chose essentiellement fugace ; c'est cependant un des points les plus dignes d'attention pour l'éleveur qui veut diriger ses sujets vers un type déterminé qu'il s'est proposé d'obtenir. On a remarqué maintes fois qu'en ligne directe et immédiate, chez la pigeon, la ressemblance avait une tendance à s'affirmer dans le sexe contraire ou pour mieux dire, qu'en général la pigeonneau mâle ressemblait à la mère, et le pigeonneau femelle au père. Et comme, en tous cas, si ce n'est pas une loi assez générale, c'est du moins un fait très fréquent, l'éleveur ne devra pas hésiter, si le type de l'un des deux parents lui convient mieux, à l'accoupler avec le jeune de sexe opposé qui lui ressemble, et à se débarrasser de l'autre type. Ce faisant, il aura monté la première marche de l'escalier qui mène à la salle des récompenses. Et les résultats seront, de toutes façons meilleurs, surtout si le type n'est pas très fixé, qu'en accouplant ensemble frère et soeur. La consanguinité diminue beaucoup la fécondité, mais tout ce que l'on peut perdre de ce côté‑là (car on ne peut dépasser la limite le la santé), on le regagne sur la qualité et sur le bénéfice qu'il y a à établir un type et aussi bien fixé que possible. On a remarqué, aussi que la tendance des pigeons à ressembler à leurs grands‑parents était aussi forte que celle qui les amène à ressembler à leurs parents. On aura donc intérêt à additionner ces deux forces dans un élevage bien organisé. Enfin, rappelons qu'il est toujours préférable de n'élever qu'un très petit nombre de races. Un collectionneur ne saurait être un éleveur et en colombiculture, c'est encore la pratique de l'élevage qui est la plus intéressante. Pour en savoir plus et améliorer vos résultats, cliquez ICI