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Le nombre de familles monoparentales a doublé en 40 ans et leur situation résulte dans trois quarts des cas de la séparation des conjoints. La garde principale des enfants en bas âge est généralement confiée aux mères; cela peut générer des difficultés d’organisation et constituer un frein à l’accès au marché du travail ou au maintien d’un emploi à temps complet.
Une séparation entraîne souvent une baisse considérable du niveau de vie pour ces "mamans isolées" tant au niveau financier qu’au niveau professionnel, surtout quand l’autre parent est démissionnaire. "Ancienne cadre dans le privé, j’étais au chômage après avoir suivi mon ex-conjoint en province. Ma fille avait seulement six mois au moment de la séparation. Je me suis retrouvée dans une situation de précarité en l’absence de pension alimentaire et d’aides sociales, car avec un seul enfant, je n’avais pas droit aux prestations de la CAF à l’exception de l’allocation de soutien familial (ASF) d’environ 80 euros par mois à l’époque. Faute de place en crèche, ma mère a gardé ma fille pour que je puisse retravailler. Comment font celles et ceux qui n’ont pas de soutien familial? Aujourd’hui, j’habite dans un logement social et je travaille à temps partiel. Je gagne 900 euros par mois et je survis avec mon découvert", témoigne Olivia, 35 ans.
40% des familles monoparentales vivent sous le seuil de pauvreté. Pauvreté qui touche donc davantage les femmes, cheffes de famille. Ce phénomène sociétal est un véritable indicateur de l’égalité entre les femmes et les hommes. Quels seront donc les mesures prises par le nouveau gouvernement en place pour sortir ces familles monoparentales de la précarité? A suivre…