A 50 kilomètres au Sud de la frontière entre le Soudan du Sud et l’Ouganda, le camp accueille plus de 270 000 personnes fuyant la guerre et la famine qui frappent le pays voisin.
En juillet dernier, à la suite d’une nouvelle vague de violence dans la capitale sud-soudanaise, Juba, plus de 800 000 ont traversé la frontière pour se rendre en Ouganda. En Février 2017, la famine a été officiellement dans certaines zones du Soudan du Sud, avec un nombre grandissant de personnes fuyant le pays. En Ouganda, les mesures en faveur des réfugiés sont parmi les plus positives au monde : petites parcelles de terrain, nourriture, aide sanitaire, éducation, et une fois que ces personnes ont une situation administrative stable, l’accès à un emploi ou à la création d’entreprise.
La Banque Mondiale a qualifié cette politique d’accueil comme un des « gestes politiques le plus progressistes » en faveur des réfugiés dans le monde entier. Malheureusement, le nombre grandissant de réfugiés met à l’épreuve cette capacité d’ouverture. Les infrastructures ougandaise et ses ressources locales sont submergées par le flux des refugiés, et les besoin locaux des communautés d’accueil. Durant ce mois de juin, l’Ouganda tient un sommet international afin d’alerter sur l’urgence de l’aide nécessaire pour aider les réfugiés Sud-Soudanais.
Le camp de Bidi Bidi
Dans le camp de Bidi Bidi, 80% des refugiés sont des femmes et des enfants. Nos équipes interviennent en priorité auprès de nouveau-nés, ainsi que dans le traitement des cas de malnutritions chez les enfants. Nous fournissons une aide sanitaire aux femmes enceintes et aux mères, assurons un accès à l’eau potable et sensibilisons à la prévention des maladies. Dans l’ensemble du pays, Action contre la Faim apporte une assistance humanitaire à plus de 100 000 réfugiés.
Photographie © Guy Calaf pour Action contre la Faim.
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