Plusieurs centaines de pompiers sont toujours mobilisés ce lundi au Portugal pour tenter de maîtriser le feu qui fait rage dans le district de Leiria, dans le centre du pays. Le gouvernement a décrété à partir de ce lundi trois jours de deuil national pour les 62 personnes tuées par cet incendie qui est le plus meurtrier de l'histoire récente du pays.
Le feu, attisé par le vent et favorisé par une chaleur caniculaire, s'étend sur quatre fronts, dont l'un est d'une grande violence. L'incendie s'est déclaré samedi, peu avant 15 heures, dans une zone montagneuse du district de Leiria, recouvertes d'eucalyptus et de pins. Il a ravagé la commune de Pedrogao Grande.
Plus de 900 pompiers et 280 véhicules sont toujours à pied d'œuvre pour combattre l'incendie. La lutte contre les flammes a lieu alors que le pays a connu ce weekend une forte canicule, avec des températures dépassant les 40°C dans plusieurs régions.
L'origine de l'incendie a été attribuée par le directeur national de la police judiciaire à " un orage sec ", un arbre frappé par la foudre ayant été retrouvé, qui écarte la piste criminelle.
En plus des morts, 62 personnes ont été blessées, dont cinq, quatre enfants et un pompier, sont dans un état grave. D'après le Premier ministre Antonio Costa, la majorité des victimes sont déjà identifiées.
Elles sont mortes dans leur maison qu'elles n'avaient pas abandonnée à temps. Ce bilan pourrait encore s'alourdir car les autorités n'excluent pas de trouver d'autres victimes dans des villages cernés par des murs de flammes. L'avancée du sinistre a obligé les autorités à évacuer plusieurs villages aux alentours.