Critique: Une famille heureuse

Par Cinedingue @cinedingue

Titre original Chemi Bednieri Ojakhni

Réalisation Nana Ekvtimishvili
Simon Gross

Pays d’origine  Géorgie

Genre Film dramatique

Durée 119 minutes

Sortie 10 mai 2017

Professeure dans un lycée de Tbilissi, Manana est mariée depuis 25 ans à Soso. Ensemble, ils partagent leur appartement avec les parents de Manana, leurs deux enfants et leur gendre. Une famille en apparence heureuse et soudée jusqu’à ce qu’à la surprise de tous, Manana annonce au soir de son 52e anniversaire sa décision de quitter le domicile conjugal pour s’installer seule.

Portrait d’une femme géorgienne, « Une famille heureuse » décrit le moment, à l’aube de ses 52 ans, où Manana va éprouver le désir de vivre sa vie et seulement la sienne. Le rôle de la femme est d’être « sereine » et de se « sacrifier pour les siens » mais Manana, du jour au lendemain, va quitter les siens pour s’installer seule dans un appartement, écouter de la musique, manger des pâtisseries seule sur son balcon et prendre enfin le temps de faire ce qui lui fait plaisir. Cette chronique familiale est surtout un magnifique portrait de femme, au sein d’une société patriarcale, réaliste sans jamais être misérabiliste (le mari n’est d’ailleurs pas un mauvais bougre du tout) et révèle une superbe actrice, La Shugliashvili!

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