Ensuite, certaines figures sympathiques de l'opposition siègeront au Parlement, telle Brigitte Kuster à Paris.
L'importance du groupe LR montrera aux élus de droite "de base" qu'il y a un espoir pour que le règne de Macron ne dure pas plus d'un mandat. De ce fait, la tentation de jouer les supplétifs sera plus faible et le groupe des opposants macro-compatibles plus étroit. Du reste, ceux qui ont montré qu'ils étaient prêts à fricoter avec Macron ont été souvent sèchement battus alors que ceux qui sont parvenus à mobiliser leur électorat en tenant un discours d'opposition à "Jupiter" ont mieux résisté.
La purge macronienne a emporté beaucoup de LR enkystés depuis trop longtemps dans le tube digestif de la droite. C'est un aspect positif des choses. A Paris, les défaites de NKM ou Lamour ne chagrineront pas ceux qui espèrent que l'opposition peut redevenir plus offensive.
Quant aux "Marcheurs", soit Macron accepte qu'ils se transforment en un parti réel et il aura à traiter, un jour ou l'autre, avec des courants et des oppositions internes. Soit ils restent de purs godillots mais le risque du désordre et de l'imprévisibilité ne sera pas moins grand.
Reste donc désormais à lancer une sorte d'Epinay de la droite et du centre pour tenter de rapprocher tous les anticorps à la dégénérescence macronienne.
Les trois principaux maux de la France sont identifiés : l'obésité bureaucratique que le régime des Grands corps de l'Etat conforte, la capitulation devant une Europe technocratique qui entrave notre redressement et nous enferme dans la dette et l'islam réactionnaire à l'origine d'une sécession communautariste croissante. Ils doivent être combattus par autre chose que de la com' masquant mal la soumission, définition du macronisme.
Tel est le chemin qu'il faut prendre pour engager le redressement de notre pays.
Le plus tôt sera le mieux.