Partons donc à la découverte de ces fameux nombres pairs. Et comme les chiens ne font pas de chats, sachez que les nombres pairs ne font pas d’impairs !
Nos pères et nos pairs ont eu très tôt conscience de l’opposition pair/impair car dès 500 ans avant Jésus-Christ, Epicharme, poète et philosophe grec l’évoquait de façon poétique avec l’aide de petits cailloux. Tel un petit poucet avant l’heure, il écrivait: « Si tu ajoutes un caillou à un nombre impair de cailloux, ou si tu préfères à un nombre pair, ou si tu enlèves l’un de ceux qui sont déjà là, crois-tu que leur nombre va rester le même ? Non, je ne le crois pas »
Voici quelques repères sur les nombres pairs :
- Ils se terminent tous par 0, 2 ,4, 6, 8 et peuvent être partagés en deux parties égales (2 nombres entiers). Par exemple : 12=6+6 ; 1000=500+500
- Les nombres pairs sont tous des multiples de deux : O par exemple est pair parce qu’il est égal à 2 x 0.
- Seuls les entiers peuvent être pairs; comme pour être père d’ailleurs!
On les ajoute ou les soustrait ?
Une somme ou différence de plusieurs entiers pairs est toujours paire.
Une somme ou différence de plusieurs entiers impairs est paire quand le nombre d’entiers qui la compose est pair et impaire quand le nombre d’entiers de la somme est impair.
- pair ± pair = pair
- pair ± impair = impair
- impair ± impair = pair.
Et quand les pères se multiplient : c’est la fête des pères
Quant au produit des pairs et impairs ?
- pair × pair = pair ;
- pair × impair = pair ;
- impair × impair = impair.
Ne divisons pas les pairs ni les pères, il y a déjà assez de guerres et de divorces !
Par contre remarquons tout de même que dans la nature les animaux et les végétaux ont choisi leur camp : en effet, les végétaux ont beaucoup de caractéristiques impaires, alors que les animaux ont un nombre pair de pattes.
Quant aux pauvres pères victimes de mon impair , je leur envoie une paire de bisous sonores sur leur 2 joues !