" Le truc avec Glasgow, c'est que tu ne sais jamais comment sera la météo. Il peut faire beau comme aujourd'hui, ou... merde... " . Voilà comment début le dernier clip de Johnny Flynn. Cette première scène, mise en scène à partir d'un faux live Facebook, voit un Johnny Flynn se baladant dans la ville écossaise, se rendant compte en direct qu'une météorite est en train d'arriver droit sur la Terre.
Un regard malicieux et critique de notre époque
Tiré de son son quatrième album, Sillion, sorti le 24 mars 2017, " In the Deepest " est le troisième volet d'une trilogie de vidéos réalisées par Simon Ryninks, comprenant " Raising the Dead " et " Wandering Aengus ", chansons tirées du merveilleux nouvel album de l'Anglais. " In the Deepest " met en scène un jeune chauffeur londonien qui, tout comme Johnny Flynn, aperçoit un beau matin la météorite et tente de s'enfuir, tandis qu'autour de lui, chacun semble vaquer à ses occupations, aveugles ou inconscients face à la gravité de la situation ?
Cette trilogie de vidéos se regarde comme de petits courts métrages auxquels on aurait ajouté une pincée de magie, une pincée de Johnny Flynn. On s'y sent bien, on veut savoir ce qu'il se passe à la fin, tout en se laissant bercer par ce timbre de guitare flynnien et cette voix qui pourrait te faire croire n'importe quoi. Une mystérieuse lampe coquillage ou une asphyxie citadine, Johnny Flynn fait toujours passer un petit message à travers ses vidéos. Subtilement, poétiquement, malicieusement. Oh Johnny Flynn, tu nous avais manqué !
En concert le 3 novembre au Café de la Danse avec The Sussex Wit. À LIRE AUSSI> Première écoute : " Raising the Dead " de Johnny Flynn
>> " Lovesick ", la mini sitcom beaucoup trop courte, beaucoup trop bien