Une commission gouvernementale en Roumanie a autorisé hier l'avortement tardif d'une fillette de 11 ans victime d'un viol. Les parents de l'enfant, enceinte de 21 semaines, menaçaient de se rendre en Grande-Bretagne où l'opération aurait été légale à ce stade de la grossesse. La commission d'experts et de dirigeants mise en place pour trouver une issue à la polémique a accepté hier de laisser l'enfant subir un avortement en Roumanie.
Au premier traumatisme subit par la jeune fille, on va en ajouter un second, sans même parler du meurtre de l'enfant. N'aurait-il pas été plus simple de la laisser terminer sa grossesse et de confier l'enfant à une famille adoptive ?