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Le diable n’est pas mort à Dachau, de Maurice Gouiran

Par Goliath @Cayla_Jerome
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Le diable n’est pas mort à Dachau, de Maurice Gouiran

Quand la raison d’état absout sans frémir le pire de l’horreur avec le sourire !
Non seulement un polar noir, mais un document choc ! De la fiction à la réalité, il n’y a qu’un pas, si mince… Pourtant, il s’agit dans ce roman d’une histoire très véridique, que cela rend encore plus effrayante, plus noire et plus captivante. Maurice Gouiran nous offre avec son intrigue une forme de témoignage. La victoire des alliés sur le nazisme a permis de juger bon nombre de criminels de guerre, mais pas tous. Les chercheurs et savants qui œuvraient pour le IIIème Reich furent convoités par l’URSS et les américains, l’avancée de leur travaux intéressait au plus haut point les grandes puissances. Ils ont donc été escamotés discrètement, revêtus d’une nouvelle identité afin de poursuivre leurs travaux sous d’autres cieux, pour d’autres idéaux.

Dans ce polar, Maurice Gouiran relate ce genre d’histoire. Simple et banale au premier regard, c’est un détail qui va mettre le feu aux poudres. Les personnalités allemandes ayant ainsi migré se refaire une santé et mener une vie normale de bon père de famille se sont fait discrètes autant que possible, peu se sont fait prendre, ou reprendre pour être exact. Paul Stokton, docteur américain, né aux USA a une demeure de vacances en France, dans un bled perdu des montagnes. Il y vient en famille de temps en temps. Puis, un habitant de la commune qui passait par là, est persuadé de reconnaître quelqu’un déjà vu auparavant : à Dachau…

Dans les années 60, vingt ans après la fin de la seconde guerre mondiale, c’est un choc ! Renseignements pris, l’américain est bien américain. Déjà un qu’un étranger dans le village suscite la méfiance, avec le doute les esprits s’échauffent en sourdine. Ici, à l’abri des montagnes personne ne voit rien, ne dit rien, sauf que les corps des victimes témoignent du contraire. La police piétine depuis des semaines sur cette affaire insoluble.

Présentation de l’éditeur

Lorsque Henri Majencoules, un jeune mathématicien qui travaille en Californie sur le projet Arpanet, revient à Agnost-d’en-haut en 1967, son village natal focalise l’attention de tous les médias du pays : une famille d’Américains, les Stokton, vient d’y être massacrée. Imprégné par la contre-culture qui bouillonne alors à San Francisco du Flower Power à la pop musique et de l’été de l’amour au LSD, Henri supporte mal le silence oppressant de la terre de son enfance. Mais avec l’aide d’Antoine Camaro, son ami journaliste, il va tenter d’en savoir plus sur ce Paul Stokton, son épouse et sa fille assassinés. Il découvre alors l’existence d’un des programmes militaires les plus secrets et les plus audacieux de l’après-guerre… De Dachau à la CIA, de l’US Army à Pont-Saint-Esprit, les hommes changent, les manipulations jamais…
Source bio: Editions Jigal :
Source image Babelio :

Le diable n’est pas mort à Dachau, de Maurice Gouiran

« Le talent de Maurice GOUIRAN nous réveille la conscience, nous ressuscite l’indignation et en refermant ce livre, on se sent plus vivant… » Intramuros

« MAURICE GOUIRAN est un auteur majeur, un très grand du polar actuel » RB.

Inébranlable. Dans ses polars, Maurice GOUIRAN ne s’attache pas aux chiffres de l’Histoire, il s’attache à la chair, à la terre et aux hommes. Il nous conte les méandres de leurs vies, il met des noms sur les morts… Il fait remonter à la surface les souvenirs, les tabous, les non-dits… Il nous fait sentir les brûlures du soleil, les odeurs des collines, il fait suinter la souffrance et la peur des victimes… Il n’invente (presque) rien, il n’enjolive pas (ou si peu), il ne donne pas de leçon, il nous ouvre les yeux !

Maurice Gouiran a le style incisif, le rythme télescopique, l’intrigue ironique et des personnages trempés dans le sang, la sueur et le pastis. Il est, en quelques romans, devenu une fine lame du polar. Une réussite littéraire saluée par la critique.
“… un style gouleyant et jubilatoire…“ … à consommer saignant et sans modération…” “… Des polars endiablés et citoyens…” “… son style incisif et ironique l’inscrit dans la grande lignée des auteurs de polars noir satiriques… à lire d’une traite, passionnant…”“… Et on se dit que Maurice Gouiran est peut être celui qui sait le mieux coucher Marseille sur le papier dans toutes ses nuances. Une réussite!…”

Détails sur le produit

• Broché: 216 pages
• Editeur : Jigal Editions (18 mai 2017)
• Collection : Polar
• Langue : Français
• ISBN-10: 2377220096
• ISBN-13: 978-2377220090
• Dimensions du produit: 21 x 1,6 x 14 cm

Le diable n’est pas mort à Dachau, de Maurice Gouiran



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