« Elle a une quinzaine d’années de moins que moi et elle connaissait bien mon travail puisque son père était un collectionneur et un ami, mais est-ce que ça l’a influencé, je n’en sais rien. À un moment, je l’ai aidée à formaliser. C’est une femme qui a fait des choses remarquables mais elle ne sait pas du tout rendre les choses visuelles. Alors, dès qu’elle faisait une pièce, on discutait et je l’aidais à essayer de visualiser, comme Buren a très bien fait à la dernière Biennale de Venise. C’est quelqu’un qui sait très bien écrire, qui sait faire un livre, mais qui a du mal à visualiser les oeuvres, à mettre au mur. »
Boltanski, parlant de Sophie Calle
Entrevue parue dans la thèse de Magali Nachternael, Esthetique des mythologies individuelles Le dispositif photographique de Nadja a Sophie Calle