Wonder Woman // De Patty Jenkins. Avec Gal Gadot, Chris Pine et Connie Nielsen.
Alors que l’univers DC Comics se développe au cinéma, Wonder Woman était apparue dans Batman vs. Superman l’an dernier. Si certains n’avaient pas été convaincus tout de suite, je pense que Wonder Woman devrait les mettre d’accord. Le film décide de se concentrer sur les origines de notre amazone préférée tout en nous offrant une intrigue qui ressemble étrangement à celle du premier volet des aventures de Captain America. En fait, Wonder Woman n’est-elle pas le Captain America de DC Comics ? C’est bien ce que je me suis demandé. Mais Diana doit sauver tout le monde, tuer le Dieu de la guerre Arès afin d’apaiser le monde. C’est Patty Jenkins (Monster) qui s’est alors retrouvée derrière la caméra. Ce que je trouve d’assez étonnant avec cette réalisatrice c’est qu’elle a brillé avec Monster et que depuis elle n’avait pas sortie de film au cinéma. Elle s’était contentée de téléfilms et d’épisodes de séries. Mais elle veut surement nous montrer qu’elle n’est pas morte. Surtout que c’était une brillante idée de donner la réalisation de ce film féminin à une femme. Qui mieux qu’une femme pouvait faire passer un message féministe ? Mais l’histoire de Wonder Woman n’est pas ce qu’il y a de plus simple à adapter et cela se ressent par moment dans le scénario qui est minutieux et ne laisse échapper aucun détail.
C'était avant qu'elle ne devienne Wonder Woman, à l'époque où elle était encore Diana, princesse des Amazones et combattante invincible. Un jour, un pilote américain s'écrase sur l'île paradisiaque où elle vit, à l'abri des fracas du monde. Lorsqu'il lui raconte qu'une guerre terrible fait rage à l'autre bout de la planète, Diana quitte son havre de paix, convaincue qu'elle doit enrayer la menace. En s'alliant aux hommes dans un combat destiné à mettre fin à la guerre, Diana découvrira toute l'étendue de ses pouvoirs… et son véritable destin.
C’est Allan Heinberg (The Catch, Newport Beach) qui a signé le scénario, aidé par Zack Snyder (Man of Steel, Batman vs. Superman) et Jason Fuchs (Pan, Big Thunder). Il y a un joli mélange de tout un tas de choses dans Wonder Woman et c’est surtout Gal Gadot qui s’en sort royalement bien. Cette actrice, pas très connue à part dans la franchise Fast & Furious, est une femme à poigne qui devient ici une femme à convictions. Le message derrière Wonder Woman est beau, c’est celui d’une femme qui ne veut pas abandonner son combat et qui veut aller au bout des choses. Wonder Woman mélange assidûment alors tout au long du film la mythologie antique avec la guerre de 1914, tout cela revisité autrement bien évidemment. Car il n’y a pas les vilains habituels d’un film de guerre, mais des tas de choses bien différentes. Wonder Woman c’est une ode à l’amour, alors que Patty Jenkins mélange a vec aisance toutes les scènes intimes et les scènes d’action. Je dois avouer qu’au premier abord j’avais peur car la dernière fois que j’ai vu une adaptation de Wonder Woman c’était pour une série potentielle créée par David E. Kelley et le moins que l’on puisse dire c’est que c’était sacrement kitch. Mais Wonder Woman est ici moderne, comme quoi… J’ai déjà envie de voir un second volet des aventures de notre héroïne car il y a des tas de choses à raconter sur celle. Il faudra attendre la Ligue des Justiciers prochainement…
Note : 8.5/10. En bref, un joli film qui ne manque ni d’intimisme ni de peps.