Ces élections législatives seront à marquer d’une pierre blanche tant on assiste à une véritable hécatombe de ténors politiques. Et même si, majoritairement, ce sont les Socialistes qui paient le plus lourd tribu à cette boucherie électorale, tous les bords sont touchés. Et c’est une excellente nouvelle !
Jugez plutôt !
Hamon, monsieur 6%, rejoint Cambadélis dans ce qu’on espère le néant politique prochain. Il sera accompagné par Karine Berger dont les dégâts ont fini par être suffisamment grands sur la population pour que cette dernière décide de se séparer de ce génie malfaisant. Le voile de Guigou n’aura pas suffi à sauver sa tête, elle rejoint les autres pasionarias socialoïdes comme Filippetti, Duflot et Cosse qui, elles aussi, sont sèchement éliminées de cette aventure payée sur fonds publics. Glavany, Menucci, Fekl ou Mariani n’auront eux aussi pas la joie de retrouver les bancs de l’Assemblée pendant que nous aurons, nous, le soulagement de voir disparaître leurs patibulaires bobines pendant quelques années. Plus anecdotique, soulignons la disparition pas vraiment tragique de Neuville, Lassalle, Boistard ou Yade dans des contre-performances franchement rigolotes.
Enfin, établissons une mention spéciale à Guaino, lui aussi éliminé dès le premier tour, qui trouve ses électeurs à vomir et qui mérite donc amplement son sort qu’on souhaite, à l’avenir, parsemé d’emmerdes et de vexations cuisantes.
Il serait dommage d’achever ce billet sans parler des fessées à venir, qui permettent d’envisager cette semaine avec optimisme et réjouissance. On n’ira pas jusqu’à déboucher du champagne, mais on pourra largement s’enfiler un petit godet de Glenlivet derrière la cravate pour fêter le ballottage défavorable de Vallaud-Belkacem, de Kosciusko-Morizet, de Dupont-Aignan ou de El Khomri. D’autres incertains, comme Philippot, Touraine ou Valls, laissent planer un doute regrettable tant ils ont, malheureusement, encore leur chance.
Au passage, on pourra se gausser que certains politologues, certains chroniqueurs, journalistes, experts ou philosophes de plateau télé s’indignent de la liesse que déclenche l’explosion du Parti Socialiste, et vont jusqu’à trouver cette joie malsaine. Allons ! Ce serait au contraire malsain de bouder la joie qu’on peut ressentir de la fin d’une oppression, celle de cette brochette de bien-pensants dégoulinants de moraline et d’intrusion permanente dans nos vies privées. Ce serait malsain de ne pas se réjouir que toute cette bande de profiteurs (dont certains le sont au sens propre, ayant trempé dans nombre d’affaires louches, d’associations lucratives sans but et sur-subventionnées) se fasse enfin débarquer. Ce serait malsain d’oublier les sévices qu’ils ont perpétrés pendant tant d’années et ne pas se réjouir de leur arrêt brutal à la suite de ces élections.
Evidemment, il ne faudrait pas oublier que si le PS disparaît, c’est parce qu’à présent et grosso modo, il s’appelle En Marche… Ce qui relativise énormément toute cette tragédie et modère un tant soit peu cette allégresse.
Mais haut les cœurs ! Le peuple français, en choisissant de s’abstenir courageusement ou de voter pour les chèvres qu’En Marche a présentées plutôt que les clowns habituels, nous a offert une belle opportunité de rigolade. En politique française, c’est assez rare pour être apprécié.