Rarement soirée électorale n'a été aussi jouissive que ce soir du 1er tour des législatives.
Comme d'habitude, les législatives ont en quelque sorte ratifié la victoire présidentielle et fait baisser les scores des autres formations par rapport au 1er tour de la présidentielle.
Évidemment, j'aurais préféré la victoire de la France Insoumise et de ses alliés, mais nous ne sommes qu'au début du processus de reconquête de la gauche de transformation sociale.
Il fallait que ces législatives confirment le déclin du PS. Avec des solfériniens sous la barre des 10 % et loin derrière la gauche radicale, le rapport de forces à gauche a changé.
Désormais, la gauche, c'est la France Insoumise et ses alliés communistes. La disparition du PS - même si le cadavre social-libéral remue encore - rend possible la victoire prochaine de la gauche de transformation sociale et la perspective des jours heureux pour les classes populaires et moyennes.
Idéalement, la France Insoumise et ses alliés communistes devraient former le seul groupe parlementaire de gauche. La seule opposition de gauche présente à la fois sur le terrain, au parlement et dans les médias.
En attendant, quel plaisir d'entendre les noms de ces personnalités du parti socialiste et de leurs alliés, tous compromis dans la politique de droite et d'extrême droite de Hollande, éliminées dès le 1er tour : Cambadelis, Duflot, Cosse, Menucci, Massonneau, Fekl, Filippetti, Guigou, Boutih, Hammadi, Lamy, Borgel, et même Hamon...
Il n'y a pas de petits plaisirs, frondeurs ou pas, j'espère que Valls, El Khomri et les autres candidats socialistes en lice au 2d tour seront battus pour priver le PS d'un groupe parlementaire et de moyens humains et financiers.
Par conséquent, Il faut achever le travail et porter le coup de grâce au PS en refusant tout vote républicain ou toute union de gauche avec un candidat socialiste.
Les responsables socialistes auront ainsi tout le loisir d'apprendre à méditer des concepts tels que le reniement, la trahison et leurs dévoués apparatchiks à apprécier de visu l'application de la législation antisociale votée sous Hollande...