En posant mes pas sur l'argile de la crête
Je sentais sous mes pieds la fragilité de la vie
Effritée par les coups portés en empreintes profondes
J'avançais doucement sous le soleil tiède du levant
Caressée par le reflet cuivré de ses rayons bienfaisants
Quelques nuages posaient leurs ombres changeantes sur l'herbe humide
Chagrinée sans doute par le spectacle de ce monde livide
Vivant de la quête de gloire éphémère sur les ondes virtuelles
Au loin le chant des oiseaux et de l'eau me tira de mes pensées tristes
Pour ramener un sourire timide sur mon visage éclaboussé de lumière
Belle nature, gardienne de nos existences,tu es la seule vraie réalité
Puisses tu réanimer les esprits embrumés par les faux semblants derrière les écrans
D'une gifle parfumée de tes grands vents
Adelaide♥