C’est totalement par hasard que je me suis intéressée à cette trilogie. La couverture m’a rappelé La sélection, j’étais dubitative pour repartir dans ce genre de récit. Mais The Curse, si l’histoire reste une belle histoire d’amour impossible, n’a rien à voir avec La sélection. Marie Rutkoski apporte une autre dimension.
J’ai eu la chance de rencontrer l’auteur en dédicace au Salon du livre.
Fille du plus célèbre général d’un empire conquérant, Kestrel n’a que deux choix devant elle : s’enrôler dans l’armée ou se marier. Mais à dix-sept ans à peine, elle n’est pas prête à se fermer ainsi tous les horizons. Un jour, au marché, elle cède à une impulsion et acquiert pour une petite fortune un esclave rebelle à qui elle espère éviter la mort. Bientôt, toute la ville ne parle plus que de son coup de folie. Kestrel vient de succomber à la « malédiction du vainqueur » : celui qui remporte une enchère achète forcément pour un prix trop élevé l’objet de sa convoitise.
Avis : Si au départ on ne sait pas vraiment à quelle époque se déroule The curse, l’histoire devient assez intéressante pour qu’on arrête de se poser la question.
Gagner sera-t-il pour elle la pire des malédictions ? Jeux de pouvoir, coups de bluff et pièges insidieux, résume assez bien cette romance. Soutenir son peuple ou son suivre son cœur, c’est un dilemme insoluble surtout pour Kestrel, notre héroïne, qui aimerait soutenir les deux camps. Joueuse hors pair, stratège confirmée, elle a la réputation de toujours savoir quand on lui ment. Dans la pratique elle a quelques ratés surtout avec Arin. Mais ne dit-on pas que l’amour rend aveugle ?
La lecture est aisé et fluide, on s’attache assez rapidement aux différents personnages et même si je n’ai pas vu arriver le retournement de situation à la fin du bouquin, le reste est assez prévisible. The curse permet de s’évader et de se vider l’esprit des tracas quotidien. J’adore !
The Curse est une bonne découverte, un roman édité par les éditions Lumen. J’attends avec impatience la suite des aventures de Kestrel et Arin.