Attention: cet article va vous décoiffer: aujourd'hui il n'en est qu'à ses débuts, mais voici une première image, où l'on voit une "herboriste" ou une "apothicaire" se posant sur son travail, avec une fleur de lotus sur la tête..
Est-ce vraiment une fleur de lotus ?
Non; pour préparer le philtre d'amour qui lui est commandé, cette femme a besoin de lumière, et ce qu'elle a sur la tête en est bel et bien une..
Car pour préparer sa potion d'amour dans son atelier, l'heure n'était pas à la coquetterie, comme on le pense parfois, en croyant voir de simples fleurs sur les dames de l'époque.
Remarquez que la base de la coiffe, (le bandeau) y compris celle de la "servante", est lumineuse de façon diaphane, dans un jeu subtil de déploiement de lumière, qui se répercute même jusqu'à leur "pantalon" blanc.
La jeune esclave semble ajuster un potentiomètre (elle fait un réglage !), qui tient lieu de "boucles d'oreille" comme dans l'image ci-dessous.
Elles tiennent toutes curieusement dans chaque main l'extrémité d'un câble.
Nous verrons plus loin que la source de cette lumière est difficile à cerner; il se pourrait donc que "la lampe au lotus" prenait spécifiquement son énergie sur la tension électrique entre le côté droit et le gauche d'une personne.
Ce type de lampe devait illuminer une tombe de façon radieuse.
Pour rappel, jamais aucune trace de suie n'a été retrouvée, venant de lampes à huiles ou de naphte (naphte qu'on trouvait en Arabie), dans les plus profondes tombes de Kemet (ancien nom de l'Egypte). Comment alors s'éclairaient les peintres et les sculpteurs pour faire de si superbes décors muraux ?
Vous verrez sur cette image, ci-dessus, la présence identique de ces fameuses lampes sur la tête, que certains ont identifiés à des lotus; l'une de ces dames tient une autre lampe, à deux ampoules et câble, qu'il serait idiot de comparer à des "fleurs"; nous trouverons d'autres modèles du genre chez les pharaons eux-mêmes.