Je souhaite également recevoir
les bons plans et offres partenaires
la newsletter des professionnelles
En France, depuis le 1er janvier, les espaces verts, les forêts et les promenades ouverts au public et relevant du domaine public ou privé, entretenus par les collectivités territoriales, les établissements publics ou l'Etat, ne sont plus traités avec des pesticides. Seules exceptions : les cimetières et les stades. Prochaine étape : la vente des pesticides aux particuliers sera interdite au 1er janvier 2019. On doit ces avancées au Sénateur Joël Labbé et à la loi qu'il a réussi non sans mal à faire voter en 2014 " visant à mieux encadrer l'utilisation des produits phytosanitaires sur le territoire national ".
Le bon exemple de la France pourrait être suivi en Europe. En effet, le Sénat (commission des affaires européennes) a adopté à l'unanimité le 31 mai une résolution visant à généraliser les principes de la loi Labbé à l'UE à 28. Prochaine étape : un examen en conseil européen des ministres de l'environnement. Nicolas Hulot, qui soutient la démarche, a promis de mettre prochainement le sujet à l'ordre du jour.
Du Danemark à l'Estonie, des parlementaires intéressés
Sans attendre un vote et pour signifier à leur gouvernement leur accord avec le texte, des parlementaires ont manifesté leur intérêt pour la loi en Belgique, en Italie, au Danemark, au Luxembourg, en Hongrie et en Estonie pour ne citer que les premiers à avoir répondu.
" Les Etats-membres sont tenus de réduire les utilisations de pesticides et doivent présenter des objectifs clairs en ce sens ainsi qu'un calendrier des échéances fixées pour atteindre cet objectif. La Loi Labbé est un des moyens à leur disposition pour respecter leurs obligations ", a rappelé François Veillerette, directeur et porte-parole de l'ONG Générations Futures.
En effet, une directive européenne de 2009 pour une utilisation durable des pesticides instaure de nouvelles exigences. En vertu de ce texte, les Etats Membres doivent adopter des plans d'action nationaux établissant des objectifs de réduction des risques liés aux pesticides et des objectifs de réduction de l'utilisation des substances particulièrement préoccupantes.
Anne-Françoise Roger