Le plus grand congrès mondial sur le cancer a eu lieu du 02 au 06 juin derniers. L'American Society of Clinical Oncology y a exposé les dernières découvertes en oncologie. Même si je me réjouis de chaque pas accompli, j'avoue pour ma part ma déception. On peut se satisfaire de repousser l'espérance de vie , pas moi. Gagner un mois, un an, c'est toujours ça de gagné, évidemment, mais cela ne met pas un terme à l'angoisse de l'échéance ni à la lourdeur des traitements et à la souffrance.
Je lis dans la presse ce matin qu'un Français sur deux de plus de 75 ans sera frappé par le cancer. Et pour l'ensemble de la population, sans distinction d'âge, un Français sur trois.
Doit-on accepter le cancer comme le mauvais temps ? Une fatalité incontournable ?
J'ai été évidemment très content de voir qu'Emmanuel Macron et Édouard Philippe avaient nommé comme Ministre de la Santé Agnès Buzyn, une chercheuse renommée en oncologie. Elle préside aussi l'Institut National du Cancer (INCa), et, comme Ministre, l'une de ses premières interventions a porté sur la prévention du cancer.
Prévenir, c'est bien, guérir, c'est mieux. Je trouve que l'on ne facilite pas suffisamment l'expérimentation en France. Tous ceux qui sont dans une situation presque désespérée pourraient au moins se voir offrir une autre alternative que les soins palliatifs. Tous pourraient avoir une chance, un espoir. Or, je sais très bien qu'on décrète éligibles ou non aux essais thérapeutiques les malades selon des critères plutôt clairs dans l'ensemble mais qui laissent finalement sur le carreau des familles et des victimes de cancers agressifs.
On dit les progrès en recherche sur le cancer exponentiels depuis plusieurs années. Je souhaite vivement que les traitements suivent le même chemin.
A voir pour se donner du baume au coeur, le court témoignage de fin sur la page ecancer. 2024, ce n'est pas dans très longtemps. Si les projections des chercheurs telles qu'ils et elles les énoncent dans la vidéo se réalisent, on aura quand même bien avancé.