Elections législatives en Grande Bretagne. Ce qui s'annonçait est arrivé. Quand Mme May a dissout le parlement, on disait qu'elle aurait une majorité sans précédent et que le parti travailliste serait définitivement rayé de l'histoire. Puis elle a annoncé que les vieux allaient devoir payer leur fin de vie sur leurs économies. Brutalement, les intentions de vote pour les travaillistes ont grimpé. Elles voisinaient celles des conservateurs ces derniers temps. Mais pouvait-on croire les sondages ? se demandaient les journalistes. Le Financial Times semble avoir vu juste. La période électorale a révélé les "failles" de Mme May. Et elle n'a pas parlé de ce pour quoi elle demandait un "mandat" : le Brexit et l'économie. Les attentats, qui auraient dû servir les conservateurs, ont été retournés contre eux, lorsque l'on a su que Mme May avait réduit les effectifs de la police.
En revanche son opposant, M.Corbyn, que l'on croyait un inquiétant idéologue en sandales, rivé dans des croyances d'un autre âge, a surpris. Il a été cohérent, efficace dans ses discours, sympathique. Il a su parler à une partie de la population de questions qui compataient pour elle.
Qu'est-ce que cela va donner, en termes de Brexit ? (Un enlisement qui amènerait la Grande Bretagne à considérer un retour dans l'UE ?) En tout cas, serait-ce un coup d'arrêt à un mouvement qui a marqué les 30 dernières années ? Clinton et Blair que l'on assassine ? Fin de la "la gauche caviar" ?