Ces plantes de la famille des Astéracées, qui rassemble les marguerites, pâquerettes, pissenlits, devaient être utilisées par les chercheurs australiens dans " une pratique tout à fait courante " d'échanges de matériel. Ils comptaient en effet les utiliser pour " pour réaliser une révision de ce genre et de ses espèces ". Cette " destruction malencontreuse et tout à fait inacceptable ", même pour un doute d'invasion biologique, " est une perte irréparable, inestimable " qui n'aurait jamais dû se produire. De plus, les planches contenaient ce qu'on appelle des " types ", c'est-à-dire des échantillons originaux à partir desquels ont été décrites des espèces.
En attendant les résultats de l'enquête australienne sur les causes de ce dysfonctionnement, le Président du MNHN de Paris a décidé de de stopper tout prêt de matériel à destination de l'Australie. En effet, " ce n'était pas un cas isolé : un prêt de lichens, demandé à la Nouvelle-Zélande par un musée australien, a également subi le même sort "...
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