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Infirmières : manque ou mauvaise gestion?

Publié le 26 juin 2008 par Magazinenagg

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Crédit photo : Jyn Meyer/SXC

Le manque d’infirmières est un faux problème créé de toute pièce par le système. Les politiciens frileux, les bureaucrates déconnectés et les syndicats corporatistes se liguent pour rendre le système inopérant.
L’étude de l’IÉDM montre clairement que l’organisation inadéquate du travail et le manque de flexibilité des organismes publics de santé sont la source du problème. Les infirmières n’abandonnent pas la profession et ne fuient pas le public au profit des agences privées pour des raisons de salaire. En effet, le sondage de l’IÉDM montre que le salaire est leur 21e priorité sur 23. Elles en ont simplement assez d’être traitées comme des pions au service du système.
De plus, l’étude démontre que les infirmières sont prêtes à travailler davantage dans la mesure où on leur offre un environnement de travail efficace et satisfaisant. Le nombre d’heures que les infirmières sont prêtes à offrir en surplus permettrait d’éliminer instantanément le manque de personnel. Malheureusement, la rigidité des conventions collectives, les solutions mur à mur des bureaucrates et le manque de volonté politique sont garant du statu quo.

Les solutions sont connues de tous depuis longtemps. Il suffirait d’imposer un environnement compétitif à l’ensemble des institutions œuvrant dans le domaine de la santé pour que la plupart des problèmes disparaissent comme par magie.
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Conclusion de l’étude de l’IÉDM
Les résultats de l’enquête suggèrent qu’il existe une offre de travail en réserve de la part des infirmières. Celle-ci est modeste, mais pas négligeable : elle pourrait atteindre jusqu’à deux jours de travail de plus par mois au total. Ainsi, la pénurie d’infirmières pourrait ne pas être aussi importante que ce qui est généralement reconnu. La pratique dans le secteur privé n’est pas qu’un déplacement de ressources humaines, puisqu’elle peut mener à un accroissement de l’offre de services tant par une quantité supérieure d’heures travaillées que par une atténuation de la tendance à abandonner la profession. On peut dès lors se demander pourquoi cette offre de travail en réserve n’est pas déjà utilisée puisque les infirmières ne sont pas soumises aux mêmes contraintes que les médecins sur le plan de la mixité de leur pratique. On peut émettre l’hypothèse qu’il n’existe pas suffisamment d’établissements de santé privés à l’heure actuelle pour accueillir cette offre et que cette pratique n’est pas encouragée par le système, les médecins du secteur public n’ayant pas la flexibilité d’accroître leurs heures de travail en pratiquant dans le privé. De plus, même si les équipements sont grandement sous-utilisés dans les hôpitaux publics, on ne permet toujours pas de les louer au secteur privé.
À la lumière des résultats de l’enquête, la popularité des agences de placement semble surtout être un symptôme des problèmes de flexibilité et d’organisation du travail du secteur public plutôt que leur source. Si le secteur public, au sein duquel travaille la majorité des infirmières, continue d’échouer à leur fournir un environnement de travail efficace et satisfaisant, un nombre croissant d’entre elles aura tendance à chercher un employeur apte à leur fournir cet environnement ou à quitter la profession. Dans ces circonstances, une plus grande ouverture à la pratique mixte pourrait s’avérer un moyen de réduire la pression sur le système de santé québécois.


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LES COMMENTAIRES (3)

Par kira
posté le 04 juin à 18:29
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quel manque de jugement dans cette étude bidon qui ne connaît pas la réalité du terrain. je suis infirmière depuis près de 30 ans et j'ai travailler 2 ans pour une agence. On ne parle pas dans cette étude des infirmières de l'agence qui ne sont pas soumises au code de déontologie des infirmières du public. Elles peuvent quitter des leurs quarts de travail fini, nous pas. Et que dire de ses infirmières changeant sans arrêt d'hopitaux et de département et attendant que l'infirmière auxilliaire fasse tout le travail à sa place avec l'aide de l'assistante. Les infirmières de l'agence ne sont souvent la que pour la sécurité des gestionnaires, ils peuvent ainsi dire qu'il y a tout le personnel. Sans compter qu'une infirmière du public se fait rencontrer quand elle ne fais pas son travail, celle de l'agence se voit refuser l'accès au département et reviens travailler dans un autre. Il n'y a aucun controle de qualité.

Par bilbo
posté le 28 juin à 21:31
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Rappelons aussi qu'en France, il est interdit aux infirmières du public de pratiquer dans le privé. Les heures supplémentaires sont limitées en paiement à 15 par mois. Le reste, est du bénévolat (donc je ne les fait pas). Faut pas abuser

Par philippe
posté le 28 juin à 09:35
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il me semble que l'iedm se passe à montréal, il est bon de le signaler, il serait aussi justifier de donner les remunerations des infirmières canadienness avant de donner des articles en pature !

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