Donald Trump, le 45e président des États-Unis, a annoncé jeudi dernier, le 1er juin 2017 qu’il quittait l’accord de Paris.
Pour rappel, L’accord de Paris est le premier accord universel sur le climat. Il a été adopté à la suite de la Conférence de Paris sur le climat le 12 décembre 2015 (au Bourget), aussi appelé COP 21. Il a été signé par 195 des parties présentes sur 197. C’est l’un des accords fondamentaux au sujet de la protection de l’environnement et du sort des générations futures.
« Les États-Unis rejettent le futur »
C’est ce qu’a d’ailleurs déclaré l’ancien président du pays, Barack Obama, jeudi 1er juin 2017, à la suite de la déclaration de Donald Trump. Cette décision soudaine fait maintenant polémique dans le monde entier. Comment la première puissance mondiale peut-elle renier l’environnement ? Et quelles vont être les conséquences ?
D’un point de vue négatif :
« EFFET DOMINO »
A la suite de cette annonce, le Kremlin a déclaré que « l’efficacité de cet accord sera réduite du fait de l’absence d’un acteur clé ». Proche du nouveau président américain, on peut craindre que la Russie se désengage vis-à-vis de l’accord de Paris. Car rappelons-le, la Russie n’a pas encore ratifié cet accord et annonce seulement vouloir le ratifier d’ici 2018-2019
Bien sûr, on peut aussi s’inquiéter d’un arrêt de la réduction des émissions de Gaz à effet de serre (GES) par les Etats-Unis.
D’un point de vue positif :
« Donald Trump pourrait bien avoir déclenché le renforcement de l’engagement et de la détermination internationale pour accélérer la mise en œuvre de l’accord de Paris » suppose Yamide Dagnet, directrice de projet au WRI.
En effet, Donald Trump prend le risque d’isoler son pays, et de permettre aux autres pays de prendre le leadership climatique. L’Europe, la Chine, l’Inde, mais aussi les pays les plus vulnérables décideront dorénavant.
Dans une autre mesure, se sont également le secteur privé, les Etats et les villes qui vont probablement aussi prendre le lead !
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