Selon les agences de presse, des coups de feu ont été tirés au mausolée de l'imam Khomeiny, le fondateur de la République islamique, situé dans le sud de la capitale iranienne, et une femme s'est également fait exploser à l'extérieur du bâtiment. Pour cette attaque, l'agence Ilna a fait état de cinq blessés.
De l'autre côté, dans l'enceinte du Parlement, à une vingtaine de kilomètres du mausolée et en plein centre-ville de Téhéran, des hommes armés ont ouvert le feu, faisant trois blessés, dont un garde de sécurité. Des forces de sécurité ont par ailleurs désamorcé une autre bombe.
C'est la première fois que des attaques quasi-simultanées sur de tels lieux hautement symboliques iraniens ont lieu à Téhéran. L'Iran chiite s'est attiré les foudres des pays et de plusieurs mouvements radicaux sunnites pour son alliance militaire avec le régime syrien du sanguinaire Bachar Al Assad, face aux rebelles et au groupe djihadiste sunnite Etat islamique, ainsi que pour son soutien au gouvernement irakien dans sa lutte contre les groupes djihadistes.
Les autorités iraniennes ont affirmé ces dernières années avoir arrêté à plusieurs reprises, des "terroristes" qui voulaient mener des attaques à Téhéran et dans d'autres grandes villes de l'Iran.