Beaucoup de personnes vivent des paralysies du sommeil sans savoir ce que c’est. Voici le témoignage de l’une d’entre elles, qui a fini, à force de courage et de volonté, par maîtriser et guérir le phénomène.
La paralysie du sommeil est un phénomène qui nous fait vivre des états de conscience modifiés, en transition entre le sommeil et la veille. C’est un état où on est sensible et vulnérable, et où nos peurs les plus profondes peuvent se montrer à nous. On a du mal à se rendre compte qu’on a du contrôle sur la situation, car c’est notre peur qui domine tout.
Moi aussi, j’ai vécu des paralysies du sommeil. J’en parlais dans cet article, dans lequel je relate quelques unes de mes expériences et donne mon interprétation de la nature des paralysies du sommeil. Je ne vis plus ce phénomène car j’ai réussi à le transcender.
Je vous propose le témoignage d’une personne qui, elle aussi, est passée par ces expériences. Elle a finalement réussi, par un effort de volonté et de courage, à passer au travers de celles-ci et ne plus en vivre. En fait, elle s’est rendu compte avec le temps qu’il y avait un lien étroit entre l’expérience qu’elle vivait et son état de conscience à elle. Elle a alors pu faire face à ses plus grandes peurs, ce qui lui a permis de se transformer intérieurement pour toujours dans sa vie « de tous les jours ».
Paralysie du sommeil : comment elle l’a guéri
Ce dont je vais vous parler dans cet article n’a rien de scientifiquement prouvé. C’est simplement mon expérience de la paralysie du sommeil. D’abord, parce que ça a un côté rassurant de lire que d’autres personnes sont passées par là, et ensuite parce que je voudrais vous montrer que ça n’a rien d’une fatalité. Je suis passée de ça :
« Et je bascule dans la paralysie du sommeil. Je suis de retour physiquement dans mon lit, je sais que mon copain est là et je le sens mais je ne peux bien sûr pas bouger. J’entends des bruits inquiétants, bien que maintenant je ne sache pas les décrire. La deuxième hallucination que j’ai est sensorielle : je reçois des décharges électriques qui vrillent tout mon corps, comme une crise d’épilepsie, et à chaque décharge j’entends le même bruit très fort, qui m’assourdit et frappe comme le tonnerre. Je fais une association entre le bruit et la douleur et j’ai peur dès que j’entends le bruit car je sais ce qui va arriver derrière. J’ai l’impression de me faire électrocuter, je sens tout mon corps se tendre, mes mâchoires se crisper, la décharge parcourir toute ma colonne vertébrale et remonter dans ma tête où elle explose en mille douleurs. Je ne peux même pas crier ma douleur à cause de la paralysie, je suis obligée de souffrir en silence, je sais que mon copain est là mais je ne peux pas l’atteindre et je me sens d’autant plus seule. En même temps, je sens une présence dans mon dos, juste derrière ma tête. Comme d’habitude, c’est le corps d’une enfant âgée de quelques années à peine, aux cheveux noirs, au teint blanc, cadavérique, défigurée, immonde, qui s’approche de moi. Son visage change au fur et à mesure que mes peurs se manifestent dans mon esprit, et je n’arrive pas à contrôler mes pensées pour empêcher mes peurs de se matérialiser sous la forme de la petite fille. J’essaie de me réveiller comme je le fais d’habitude en bougeant mes orteils, mais cela ne fonctionne pas et je panique car je suis sans défense et je ne peux sortir de la paralysie alors que j’y arrive toujours avant même que l’Inconnu se présente. J’essaie alors de maîtriser un peu ce qui se passe, pour en faire quelque chose de bien : je me répète que ce n’est qu’une paralysie, que ce n’est pas réel, mais les décharges continuent en même temps que la petite fille s’approche et j’ai du mal à me concentrer. Je me concentre sur ma respiration, que je tente de ralentir et de maîtriser. Je sors finalement de la paralysie, mes poumons se gonflent d’air instinctivement en prenant une grande inspiration bruyante, comme si j’avais été maintenue sous l’eau tout ce temps sans pouvoir respirer, et que je remontais enfin à la surface, à l’air libre ; en même temps, mon corps retrouve sa mobilité et j’ai une secousse qui parcourt tout mon corps, j’ouvre les yeux, je suis réveillée.
… à ça :
« Je suis en train de rêver mais soudain ma vision change complètement. Je ne vois plus les détails, les formes, le décor. Tout est noir, je ne perçois que la lumière provenant du feu dans mon rêve. Je ne suis qu’yeux. Mon regard s’avance comme une caméra vers les lumières et je passe à travers elles. Je ne résiste pas. De nouvelles images apparaissent. Tout est géométrique, symétrique, parfait au millimètre près et surtout complètement abstrait. Il n’y a que des formes, des traits, des lignes, pas d’images de notre réalité. J’avance toujours comme une caméra au milieu de ces formes qui semblent graviter autour de moi, tourner de droite à gauche et se transformer au fur et à mesure que j’avance. Je me rappelle qu’à un moment, il y a une espèce de structure avec ce qui ressemble à des portes, toutes fermées. La structure est de forme circulaire, et je suis au milieu, elle tourne de droite à gauche comme sur des rails au fur et à mesure que j’avance. Pile au moment où j’aurai dû la heurter, il y a une des portes qui est ouverte et qui donne sur une ouverture, hors de cet espace où tout est noir. Tout est noir, et il n’y a rien à part cette structure, mais je n’ai pas peur du tout. Cette ouverture donne sur quelque chose d’autre mais je ne vois rien à part énormément de lumière. Je passe dedans. Depuis le début, je me sens très bien. Quand j’ai passé l’ouverture, ce ‘bien’ explose. Je ressens un bien-être infini, au-delà des mots. Je sens mon corps parfaitement détendu, là où il doit être, tout est à sa place, je sens un bonheur intense m’envahir, je sens mon cœur léger s’envoler, je ne ressens plus de pesanteur, juste ce bien-être physique si intense. Je prends conscience que je suis en train de rêver. Je prends conscience que je ne dois pas trop prendre conscience que j’ai conscience de rêver car sinon je vais me réveiller. J’essaie d’éteindre mes pensées, je me concentre sur ce que je ressens, je me laisse baigner dans ces sensations. Je me dis que c’est cela que l’on doit ressentir quand l’on est parfaitement heureux, dans la plénitude. Je sais que c’est cela l’effet que fait le pur bonheur, l’état le plus parfait dans lequel on puisse se trouver. En équilibre, en harmonie, serein. Plénitude et perfection. Je me réveille, et je ressens encore les traces, qui s’effacent, de ce moment de pur bien-être. »
Rencontre avec le phénomène
J’ai 25 ans. J’ai commencé à faire des paralysies du sommeil quand j’avais 14 ans, et jusqu’à mes 19 ans environ, je ne savais pas que c’était un phénomène répandu et étudié et surtout, qui pouvait apporter du positif. Parce que c’est aussi ça dont j’ai envie de vous parler : ce que les paralysies du sommeil m’ont apporté.
J’ai eu ma première paralysie du sommeil à 14 ans donc, et je crois que je m’en rappellerai toute ma vie. Je suis en train de rêver. Je me rappelle de la couleur bleue, et d’un endroit avec des briques. Rien d’effrayant, ni de familier. Soudain, sans prévenir, je reprends conscience de mon corps. J’essaie de bouger (on passe tous par là je crois) et je me rends compte que mon corps ne répond pas. J’ai conscience de mon environnement, de ma chambre, et j’ai les yeux ouverts puisque j’en vois tous les détails. Mais en même temps, les images du rêve sont toujours présentes devant mes yeux. Où suis-je ? Endormie ? Réveillée ? Je commence à paniquer, car je n’ai plus de repères. J’essaie de bouger pour me réveiller mais plus je m’agite physiquement, plus le sentiment de détresse augmente : je suis bloquée, il peut m’arriver n’importe quoi, je suis vulnérable. J’essaie de crier pour me réveiller, je sens mes cordes vocales vibrer et l’air être expiré mais rien ne sort. Je suis confuse, perdue, effrayée. Je me sens revenir à nouveau dans mon corps, vraiment cette fois, petit à petit, des extrémités vers le centre et soudain, je retrouve toute ma mobilité, ma légèreté (je me sentais écrasée pendant le rêve). Panique totale ! C’est quoi cette histoire ? J’allume la lumière, et je finirai par m’endormir d’épuisement, quand je ne tiens plus, parce que j’ai peur de me rendormir…
J’en parle à l’un de mes parents car j’ai un peu peur de ce qui m’est arrivé. On me répond que « c’est dans ma tête ». Le meilleur truc pour faire penser à quelqu’un qu’il est timbré et qu’il imagine des trucs, quoi.
J’en parle à ma kiné, que je voyais toutes les semaines pour ma scoliose. Elle me demande si j’ai vécu quelque chose de difficile ces derniers temps. Oui, ça c’est le moins que l’on puisse dire. Je m’étais faite briser le cœur deux semaines avant, j’étais déboussolée, confuse, seule… ça vous rappelle quelque chose ? Un peu les mêmes sentiments que dans la paralysie que j’ai décrite plus haut, non ? Tout ça pour dire que si vous avez commencé à faire des paralysies du sommeil, c’est très certainement à un moment un peu charnière de votre vie, où il y a des bouleversements, etc.
Mais ça, bien sûr, je ne l’ai compris que bien plus tard.
J’ai passé une année et demie très difficile, car j’avais tellement peur de faire des paralysies que je n’arrivais plus à dormir et j’étais épuisée. Les paralysies évoluaient au fur et à mesure. A tout le reste, s’ajoutaient des hallucinations auditives (cris, râles, claquements électriques), visuelles (formes, silhouettes, ombres), sensitives (sensation d’être écrasée, d’être lourde, électrocution) et surtout, la vulnérabilité. Parce que je finissais toujours par ressentir une présence dans la pièce, sans pouvoir la voir. L’impression que quelque chose de mauvais est là, juste derrière vous, qu’il peut vous faire du mal et que vous ne pouvez rien faire parce que vous êtes paralysés… Parfois la figure s’approche et prend d’autres formes, et là, c’est le cauchemar. Je finissais toujours par me réveiller, et passer la nuit à lutter contre l’endormissement pour ne pas revivre ça. Forcément, j’étais épuisée.
Et, comme sinon ce n’est pas drôle, devinez ce qui est un des facteurs de paralysie du sommeil ? L’épuisement. Vous avez peut-être, comme moi, des problèmes de sommeil (insomnie, rythme erratique, etc.) et ça n’aide pas.
Les paralysies ont fini par être moins fréquentes, je ne sais plus comment. Je n’ai pas eu d’épiphanie à ce moment-là qui m’a aidé à ne plus en avoir. J’en avais de temps à autre, mais rien de bien méchant. J’avais appris à faire avec. « Bon, c’est une paralysie ? OK ça va passer. » Mine de rien, c’est déjà un grand pas. Savoir reconnaître le phénomène, j’imagine, est rassurant d’un côté car on retrouve un certain contrôle : « OK, ça je connais, j’ai déjà vécu, et je suis toujours vivante ».
Le tournant décisif
Un jour, il y a quelques années, mon frère m’offre un livre sur la paralysie du sommeil. Ce livre a changé ma vie dans le sens où j’ai compris plusieurs choses :
- Non, je ne suis pas folle, plein de gens vivent ça
- Il y a des moyens pour sortir illico d’une paralysie du sommeil
- La paralysie du sommeil est une porte pour le rêve lucide ou autres expériences
J’avais moins de paralysies à l’époque, mais elles étaient devenues absolument terrifiantes. J’ai appris avec ce livre plusieurs techniques pour en sortir (ça dépend des gens je suppose, mais bouger les doigts de pieds rapidement est pour moi le meilleur moyen de me réveiller en pleine possession de mes moyens). J’ai surtout été intéressée par la description que l’auteur faisait des phases de la paralysie, des moments-clés dans le déroulement du phénomène et qui correspondaient parfaitement à ce que je vivais.
Parmi elles, une en particulier a attiré mon attention : celle où il décrit ce que j’appelle désormais l’Inconnu. C’est cette figure que d’abord je ressentais, puis voyais s’approcher de moi – pour me faire du mal et rien d’autre. J’ai fini par comprendre que je n’avais rien à craindre de cette figure. Comme dans les rêves ‘normaux’, ce qu’on voit en rêve dans les paralysies du sommeil en dit long sur le rêveur, sont des projections de son esprit. Et comme tout ce que l’on rêve est orienté en fonction des réactions que l’on a, tout peut devenir un cercle vertueux ou vicieux (comme le montrent les deux premiers exemples de paralysie que j’ai décrits plus hauts).
Dans le cas des rêves de paralysie, j’ai compris que c’était cette présence inconnue couplée à ma sensation de vulnérabilité (due à mon impossibilité de bouger) qui transformait tout en cauchemar : ma réaction par rapport à elle, basée sur la peur, transformait tout le reste autour pour correspondre. J’ai fini par comprendre donc, que comme les rêves, cette figure avait quelque chose à me dire. Et si cela venait de mon esprit, de là où sont fabriqués les pensées et les rêves, cela faisait partie de moi. La paralysie me donnait l’occasion de converser avec une partie de moi qui apparemment avait des choses assez urgentes à dire et assez réprimées pour que cela se manifeste de manière si violente. Une partie de moi dont clairement je n’étais pas à l’écoute.
Un jour, je l’ai écoutée. Voici ce que j’ai écrit à l’époque :
« Cette nuit, j’ai parlé avec l’Inconnu de mes peurs, de mes cauchemars, de mes paralysies du sommeil.
J’ai senti des fourmillements, entendu des bourdonnements, des bruits de claquage qui variaient en force et en fréquence. Je me sentais partir alors j’ai préparé mon voyage. Je sens que je suis dans ma chambre et pourtant je me sens partir. J’ai une intense sensation de bien-être. Soudain, l’Inconnu apparait dans la pièce et comme toujours, prend les mille visages que lui soufflent mon esprit apeuré. Pourtant au lieu de maîtriser ses apparences ou l’effacer comme j’essaie toujours de le faire, je le laisse être, se transformer, se présenter devant moi.
Je lui demande ce qu’il veut, pourquoi il est là. Il me dit :
« J’ai peur tout le temps moi aussi.
-Mais pourquoi tu essaies de me faire peur à moi ? »
Et il m’explique. Il m’explique pourquoi il essaie de me faire peur comme ça, et je l’écoute de toute mon attention. Je ne suis pas d’accord avec ce qu’il me dit, et je lui donne mon point de vue, je lui dis qu’il a tort et je lui explique pourquoi. Entre-temps, j’ai laissé entrer dans la chambre tous les autres Inconnus, qui au lieu d’être un aux milles visages, se sont matérialisés sous la force d’une dizaine d’individus, de la taille d’enfants, revêtant toutes les faces déformées qui toujours me font peur.
Je leur dis que je rejette cette peur, que je refuse qu’elle soit ce qui me fait agir. J’affirme mes valeurs. Au fur et à mesure de mes paroles, les visages s’adoucissent.
Je sens que je rayonne d’amour et de reconnaissance, et je remercie l’Inconnu d’avoir parlé avec moi. Je m’endors sereine car je sais que j’ai passé une étape majeure de ma vie. »
Cette nuit-là, grâce à une paralysie du sommeil ‘maîtrisée’, j’ai eu l’occasion de parler avec une partie de mon inconscient et de prendre conscience d’un mécanisme de défense que j’avais élaboré quand j’étais plus jeune, mais qui ne me convenait plus et me rendait malheureuse aujourd’hui. Sans cette prise de conscience, je n’aurais pas pu m’en défaire et c’est parce qu’au lieu d’être dominée par la peur pendant la paralysie, j’ai choisi de dialoguer, de dire « si tu es là c’est parce que tu as quelque chose à me dire, alors je t’écoute ». Inutile de vous dire que ma vie a été changée depuis ce moment-là !
Les portes de l’intérieur s’ouvrent alors
Il faut dire que j’ai réussi à faire cela des années et des années après avoir commencé à faire des paralysies – même si pendant la majorité de ce temps, j’étais dans le noir complet sur ce phénomène. Ça dépend certainement des gens, mais je pense que cela représente l’aboutissement d’un certain travail de pouvoir faire face à ces hallucinations pendant la paralysie. Et puis tout le monde n’est pas intéressé à aller naviguer dans ces eaux-là, et c’est OK aussi. C’est à vous de faire ce que vous voulez de vos paralysies en fait, et pas l’inverse. Ça peut être une porte vers l’introspection, vers le rêve lucide, les sorties hors du corps, mais ça peut aussi vous emmerder royalement parce que la nuit vous avez juste envie de dormir. Chacun sa manière de faire face, mais c’est ça le truc : il faut faire face, sinon les paralysies risquent de ne pas partir – sinon, on est dans le déni et ce qu’on ignore revient au triple galop.
Par exemple, une des étapes intermédiaires par lesquelles je suis passée, c’est de transformer l’Inconnu qui me faisait peur en quelque chose d’agréable. Je me rappelle d’une paralysie où je vois l’Inconnu près de ma fenêtre de ma chambre. Il n’est qu’une silhouette, une ombre, je ne peux pas en deviner les traits. Il s’approche de moi et la peur monte. Mais au lieu de céder à la panique, je me concentre sur quelque chose d’agréable, qui me réconforte. Je pense à un chat (oui, j’aime beaucoup les chats). L’ombre qui s’approchait de moi est soudain réduite au niveau du sol, au lieu d’être de la hauteur d’une personne. Je la vois s’approcher de mon lit de plus en plus et puis apparaître, transformée… en chat. Au bout de quelques secondes, le chat s’évanouit dans les airs sous la forme de dizaines de papillons roses et violets.
Ce que j’essaie de dire avec tout cet article, c’est que la paralysie nous fait peur et est souvent vécue comme une malédiction. Ça n’a pas besoin d’être comme ça. Changez votre vision des paralysies du sommeil, et c’est elles (et vous) que vous changerez. Je n’ai pas donné particulièrement de techniques ou de références dans cet article, parce que je pense que cela a plus de sens que chacun et chacune trouve ce qui lui convient – que ce soit pour se réveiller, explorer, s’amuser – à son rythme. Rappelez-vous que les paralysies sont ce que vous en faites… Dans le monde des rêves, imaginez toutes les opportunités devant vous !
Conclusion
La paralysie du sommeil est un phénomène psychique provoqué par la conscience. C’est un phénomène normal induit par l’éveil de la conscience à une plus grande réalité
Dans cet article où j’explique la paralysie du sommeil, je vous expliquais que dans ce phénomène, on se retrouve dans une sorte d’espace-temps entre le sommeil et la veille, où l’on vit des expériences à moitié oniriques et réelles. Il s’agit en fait de sorties hors du corps, ou du moins d’expérience de conscience non focalisée sur votre corps physique. C’est pour le moins déstabilisant les premières fois où l’on vit cela, d’où le fait d’avoir peur.
Dans ces expériences, on fait face à ce que l’on est, c’est pourquoi on peut rencontrer nos peurs et faire face à nos aspects sombre. En réalité nos aspects sombres ne sont que des parties de nous qui ne savent pas aimer, où qui ne sont pas encore amour. C’est pourquoi, si vous voulez guérir des paralysies du sommeil, vous devez avoir le courage de faire face à l’expérience, et d’apprendre à aimer ce que vous êtes. A force d’expérimenter, de faire face, il se passera un déclic qui changera l’expérience et aussi vous-même pour toujours.
Voici un article où je détaille 5 techniques pour guérir la paralysie du sommeil. Je vous invite à le lire et à pratiquer les exercices conseillés si vous êtes en recherches de solutions qui peuvent vous aider.