Évidemment, l'évolution de l'espérance de vie n'a aucun rapport avec la pénurie de logements. Quoi que …. C'est pourtant dans un travail de l'université de Paris-Dauphine que l'on découvre, qu'outre le fait qu'on ait évité de construire 200 000 logements par an entre 1982 et 2001 (soit les 2 millions de logements qui manquent), l'espérance de vie des retraités est passé de 10 ans en 1980 à 25 ans ses jours. Si l'on tiens compte du départ en retraite 5 ans plus tôt, c'est tout de même au moins 10 ans d'espérance de vie supplémentaire.Évidemment, ceci n'a aucun lien avec le financement des retraites, puisque l'information concerne les logements.Évidemment, ceci est sans rapport avec la durée totale du travail qui est passée de 98 000 à 72 000 heures pour une vie de travail entre 1981 et 2000. Une paille pour financer le doublement de l'espérance de vie de retraités de plus en plus nombreux (et ce n'est pas fini, ni pour le nombre, ni pour l'espérance).Alors, évidemment, l'emploi des seniors n'est pas non un problème, le gaspillage de leurs compétences non plus (il est vrai que pour virer les vieux, les syndicats ont signé des deux mains avec les patrons).Evidemment, tout ceci n'est que médisance gouvernementale pour démanteler le droit du travail et ponctionner le travailleur.