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Offrir à tous les enfants du monde les mêmes chances de réussir. C'est l'ambition première de Xaleyi, une association née en 2015 grâce à l'initiative de quatre jeunes Parisiennes.
Dans les zones défavorisées du Sénégal, l'association s'est promise d’améliorer les conditions d'accès à l'éducation. En 2015, elle a ainsi financer un premier projet de rentrée appelé "Un enfant, un cartable". Grâce à cette initiative, Xaleyi est venue en aide à 680 élèves de l'école El Hadj Ibrahima Beye, située dans un quartier populaire de Dakar. La distribution d'un kit de rentrée avec quatre cahiers, une trousse complète et une ardoise peut paraître bénin mais il s'agit d'un minimum que beaucoup d'enfants sénégalais des zones ciblées ne peuvent s'offrir.
Au cours de leur voyage, les membres de Xaleyi se sont rendus compte de nombreuses difficultés rencontrées par les jeunes élèves sénégalais. Outre l'aspect matériel, les enfants vivants dans les quartiers populaires du pays parlent pour peu d'entre eux le français, langue pourtant officielle du Sénégal et dans laquelle sont dispensés les cours. C'est pour renforcer du mieux possible leur français que Xaleyi a mis en place un certain nombre de correspondances avec des écoles françaises, comme l'école Joliot Curie à Pantin.
Depuis cette première année d'action, l'association a étendu son champ de bataille en faveur de la scolarité au Sénégal. Pour la rentrée 2017-2018, elle prévoit de venir en aide à plus de 4.000 élèves en continuant la distribution de fournitures scolaires et le renforcement du français. Une école de CM2 de l'école de Djilor et de CE2 de l'école pantinoise correspondent également pour écrire un livre.
De beaux projets en perspective que Xaleyi réussit à réaliser avec ambition mais aussi avec esprit. Pour financer leurs opérations, l'association fait également travailler l'économie locale sénégalaise en faisant confectionner divers produits en tissu africain (Wax). Grâce à leur vente en France lors d'événements organisés au profit de l'association, elle peut ainsi s'autofinancer et continuer son champ d'action pour offrir un avenir meilleur aux jeunes enfants des quartiers pauvres du Sénégal.