Tandis que nous poursuivons l'examen de la correspondance ô combien généreuse d'Emile Zola, nous découvrons, avec bonheur, une certaine aversion pour la gymnastique et la merveilleuse mauvaise foi d'un jeune homme de 20 ans . Zela nous plaît. Il s'adresse à son ami accidenté Baille (non prénommé Corneille).
Paris, 2 juin 1860
Mon cher Baille,
(...)
. J'ai toujours maudit de bon cœur les exercices gymnastiques; mais, depuis ton accident, je suis encore plus courroucé contre eux. Se donner une blessure, une souffrance de toute la vie, et cela en grimpant à un trapèze! Mon pauvre vieux, je te plains et, en même temps, je suis un peu en colère contre toi.
Un début juin qui enjoint
-Zola. Correspondance. Choix de textes et présentation par Alain Pagès,Ed. Garnier Flammarion, février 2012, 382 pp