Ce que traduit le projet Macron de «simplification» du droit du travail, c’est un rapport de force défavorable aux salariés, sinon un tel projet n’aurait même pas été envisagé.
Le paradoxe serait que le succès obtenu par ces nouveaux textes se traduisent par une baisse du chômage. Les salariés auraient plus de capacité alors à revendiquer de nouveaux droits. Le rapport de forces pourrait alors s’inverser, aboutissant au retrait de ces lois.
Une sorte de dialectique du maître et de l’esclave en quelque sorte.