Verbe transitif.
Du latin " immolare " qui signifie sacrifier.
Ce mot vient de la " mola salsa " ou farine sacrée, que préparaient les
Vestales à Rome. Les Vestales récoltaient à une certaine et courte
période du mois de mai des épis d'amidonnier, une très ancienne céréale,
proche du blé, de la qualité la plus fine.
La farine obtenue était additionnée d'une saumure obtenue à partir de sel et d'eau.
Le mélange obtenu, " mola salsa " ou farine rituelle dont l'invention
était censée remonter à Numa (selon Pline l'Ancien) était répandu sur
la tête des animaux destinés au sacrifice et de manière générale sur
toute offrande faite aux dieux.
Cette pratique à donné le mot immoler, de " in-molare " qui signifie enduire
de mola.
A- Dans la religion. Offrir une personne ou un animal en sacrifice à
la divinité.
Par exemple: " Les anciens Hébreux immolaient des animaux. "
En théologie, au passif ou réfléchi, dans des phrases où le sujet est le Christ.
Par exemple: " J-C s'est offert en sacrifice sur la croix. "
B- Par extension littéraire, sacrifier la vie de quelqu'un.
Par exemple: " La première guerre mondiale a immolé de jeunes hommes. "
C'est aussi immoler quelqu'un pour quelqu'un d'autre ou pour quelque chose.
Par exemple: La pendaison était une immolation voulue par la société
révolutionnaire. "
Dans un emploi pronominal réfléchi:
Par exemple: " Il s'est immolé pour sa patrie. "
C- Au figuré et dans un sens littéraire.
1- Immoler quelqu'un ou quelque chose, dans les sens de détruire ou de
sacrifier.
Par exemple: " Il a immolé ses ambitions sur l'autel du devoir. "
Ou: "Il a immolé tous ceux qui le dérangeaient pour assouvir ses passion. "