Cette nouvelle réalisation de François
Ozon met comme toujours la femme au cœur de son œuvre ; mais
ici ce serait plutôt son ventre, un second cerveau qui va la rendre
malade psychologiquement et physiquement. Effets de miroir, de doubles tout au long
d'un film psychologique, esthétique qui lorgne du côté du film
d'horreur (Rosemary's
baby).
La beauté de la
photographie, le choix des décors et la personnalité complexe de
l'interprète Marine Vacth (dont le réalisateur avait lancé la
carrière avec Jeune et jolie)
donnent un côté froid, minéral en opposition avec des scènes de
sexe plus violentes ou plus osées que torrides, évoquant
l'univers cinématographique de Brian de Palma .
J'avais
recommandé largement Frantz,
j'avertis ici mes lecteurs que ce film est réservé à des
spectateurs aimant les thrillers psychologiques compliqués où le
fantasme prévaut sur la réalité.