Par Talia Stiegler - 05/06/2017 | 1:00
Cette décision a été annoncée samedi par l'actuel leader de la DA, Mmusi Maimane. L'ex-cheffe de l'opposition sud-africaine (2007-2015) s'est distinguée, à plusieurs reprises, par ces sorties sur les réseaux sociaux. Mais le dérapage dont il est question a vraisemblablement constitué la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
"Pour ceux qui considèrent que l'héritage du colonialisme est seulement négatif, pensez à l'indépendance de la justice, au réseau de transports, à l'eau courante etc ", avait-elle posté sur Twitter le 16 mars dernier. Et d'ajouter : " est-ce que nous aurions ce niveau de soins spécialisés et de traitements sans l'influence coloniale ? Soyez honnêtes, s'il vous plaît ".
Malgré ses excuses, la DA a décidé d'ouvrir une procédure disciplinaire à l'encontre de l'actuelle Première ministre de la Province du Cap occidental. " Les tweets initiaux de Mme Zille et ses justifications ultérieures ont porté atteinte à notre réputation au sein de l'opinion publique et ... minent notre projet de réconciliation", a déclaré M. Maimane.
De son côté, Mme Zille a prévenu qu'elle ne se laissera pas faire, estimant que cette procédure est illégale au regard des textes de l'Alliance Démocratique.