Roland Castro, architecte. A voix nue de France Culture. Grande gueule sympathique, ai-je pensé.
Sa vie semble avoir été un combat. Dès 59 il est à Cuba. Puis il se retrouve dans pas mal de causes de gauche. Sans pour autant perdre sa liberté. Notamment vis à vis de ce qu'il décrit comme une clique de Normaliens qui a pris le mouvement étudiant au piège de son dogmatisme abscons. Mais il se bat surtout pour la banlieue. Il accuse l'architecte. Il y a construit des taudis. Il range d'ailleurs Le Corbusier, parmi les totalitaires. Le mal, c'est le fonctionnalisme. L'Opéra Bastille en est la démonstration : tout y est optimal, mais il y manque l'essentiel, la vie. Il est amoureux de la cité jardin d'avant guerre. Il pense avoir convaincu Mitterrand de ses idées, mais il est victime des jeux politiques. En particulier, améliorer les conditions de vie en banlieue réduit l'emprise du FN : ce n'est pas l'intérêt du président. Apparement, il apprécierait celui que nous avons élu, ai-je lu quelque-part.
Voilà ce que j'ai retenu. (Mais je n'ai pas tout entendu.)