La Grande-Bretagne a, de nouveau, été frappée par l’horreur islamiste. Samedi soir, une camionnette a fauché des piétons sur le Pont de Londres, au cœur de la capitale britannique. Puis les occupants du véhicule meurtrier sont descendus pour perpétrer des agressions à la lame blanche dans le quartier de Borough Market, tuant ainsi sept personnes et en blessant grièvement d’autres.
La police a ouvert le feu et trois assaillants ont été abattus. C’est la troisième fois, en moins de trois mois, que l’Angleterre est endeuillée à la suite d’actes terroristes (Westminster, Manchester et, à présent, London Bridge). Une trêve s’est imposée pour les législatives du 8 juin pour lesquelles Theresa May, Premier Ministre, a encore une légère avance.
Entre abattement et résilience le pays cherche sa voie. Plus que jamais la sécurité va s’inviter dans le choix des électeurs. Plus que défenseur du Brexit, Theresa va devoir prouver qu’on peut compter sur elle pour prévenir des risques d’attentat et démanteler les réseaux djihadistes sur le sol britannique. Un sacré pari ! Aucune bombe humaine sur le grand Pont de Londres Mais quatre roues tueuses, écrasant le destin Puis les couteaux tranchants aux reflets assassins Les éclairs de panique et des vies qui s’effondrent
Les tueurs de Daech escamotent un Brexit Dans le panorama de l’existentialisme Les esprits torturés en nuits de terrorisme Prient pour l'éternité d’une paix reconstruite
Big Ben sonne les heures d’une vie plus tragique Bourdonnement pesant aux échos névralgiques Londres nourrit ses rues de passants torturés
La Tamise frissonne sous la brise létale Enjambée par les ponts où menaces s’étalent La vie retient l’espoir en ses poignées crispées.