Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction!
Recherche par tags (mots-clés)
Recherche d'évènements (agenda)
Face à l’incertitude à l’approche du Brexit, l’économie britannique surprend par sa robustesse. La dévaluation de la monnaie n’a eu pour le moment que des effets positifs; et la croissance supérieure aux pronostics a mécaniquement permis de réduire le déficit public à 2,6% du PIB.
Cependant, les économistes et le patronat redoutent l’inexorable montée de l’inflation et la hausse des taux d’intérêt, qui constituent une menace réelle et dont le premier signe visible serait un essoufflement de la consommation dans les mois à venir.
Avant de définir la nouvelle relation entre l’Union européenne et le Royaume-Uni, les négociations avec Bruxelles concerneront dans un premier temps les conditions de sortie du Royaume-Uni, afin d’aboutir à un accord avant le 29 mars 2019.
Trois thèmes majeurs seront au cœur du débat: le solde de la dette britannique de plus de 60 milliards d’euros, le sort réservé aux milliers d’expatriés européens vivant outre-manche et aux Britanniques expatriés en Europe; et le devenir de la frontière entre les deux Irlande.
La commission européenne proposera alors un mandat de négociation qui devra être adopté à la majorité super qualifiée, c’est-à-dire par vingt États membres de l’Union européenne et 65% de la population.