Vous connaissez peut-être le Famadihana, le retournement des morts à Madagascar, une manière de leur procurer un second enterrement. Selon la philosophie malgache, les mânes des défunts ne rejoignent définitivement le monde des ancêtres qu'après la corruption complète du corps. Le rituel consiste à déterrer les os des ancêtres, à les envelopper cérémonieusement dans des tissus frais et à les promener en dansant autour de la tombe avant de les enterrer à nouveau.
Vous avez entendu parler de l’importance du jour des morts au Méxique (photo)
Mais connaissez-vous la coutume des cercueils chez les Ga une peuplade du Ghana.
Les Ga fabriquent des cercueils personnalisés construits d’après le désir du mort. Ceci donne lieu à des œuvres souvent d’une grande richesse artistique. En 2010, une exposition a eu lieu au centre Pompidou. Ces cercueils sont souvent qualifiés de palanquins. Un palanquin est une couchette utilisée pour transporter quelqu’un souvent une personnalité. Très inconfortable à dos de chameau ou d'éléphant. Pas facile non plus sur un bouclier arverne.
Quelques exemples de ces cercueils :
Regula Tschumi (pour François Fillon ?):
Avion, poulet, crabe
Mon préféré par Kudjoe Affutu, le centre pompidou :
Pour un grand pêcheur (un saumon pour Nanard SVP)
Celui là, je le verrais bien pour… disons Laurent Wauquiez
Perso, j’hésite, j’aime bien l’idée d’un travail d’artiste autour de la mort. Je n’ai pas vraiment de goût pour les palanquins, encore moins pour les mausolées… Un livre peut-être mais ça ressemble un peu à un cercueil ordinaire. Et puis, pour finir dans les flammes, à quoi bon se mettre en frais et pas question de finir embaumé comme lui :
ou lui