Les États-Unis, Plus Mondialement Risibles Que Jamais

Publié le 04 juin 2017 par Hunterjones
"..Now the world will stop laughing at the U.S."
A dit Donald Trump. après avoir annoncé que les États-Désunis se retiraient de l'accord de Paris sur le climat, provocant 100% l'effet contraire.
D'abord, saviez vous que le monde entier riait des États-Unis?
Les États-Unis eux-mêmes ne le savaient pas.
Jamais une administration présidentielle Étatsunienne n'a été plus isolée...

...depuis Nixon...Unique président destitué...
Mais ne pêchons pas par le rêve. Restons les deux pieds sur terre.  Un terre que Donlad Trump juge très bien comme ça. Polluée, poluable et dont les extrêmes climatiques seraient tout ce qu'il y a de plus normal.
Tout comme Donald a trouvé tout à fait normal de pratiquer le racisme envers les Mexicains.

Tout comme Donald a trouvé normal de parler des femmes en stipulant qu'il faille les attraper pleine main par le vagin (je traduis ici dans une tentative de grâce).
Tout comme Donald a trouvé normal et intelligent de cacher ses sous.
Tout comme Donald a jugé que des suprémasistes blancs avaient leur place à la Maison plus-que-Blanche.
Tout comme l'homme d'affaire trouve normal le népotisme qu'il se choisit à la Maison-Blanche.
Tout comme Donald a trouvé qu'inventer des attentats en Suède était normal.
Tout comme il trouve normal d'intimider le Canada sur le Libre-Échange dans le but de nous enculer avec des manches à balai, faits de bois du Montana.
Tout comme il a trouvé moins normal que l'on enquête sur sa garde rapprochée, dans la plus grande indépendance et pour le bien du citoyen Étatsunien.
Tout comme il trouve normal d'obstruer une telle enquête.

Tout comme il trouve normal de casser du sucre sur les Allemands et le succès de leur voitures,
Et je ne parle même pas du programme de réduction de taxes qu'il a tenté de faire passer, qui visait, d'abord et avant tout à le soulager, lui et ses entreprise familiales (illégales, lorsqu'en fonction présidentielle, rappelons-le).
Comment ne pas rire? Il le faut! Les raisons de pleurer sont si nombreuses, faudrait pas s'en faire une maladie. Un furoncle dans un beau visage, ça se soigne. Faut simplement endurer le mal pendant qu'il règne. Mais maintenant on parle de verrue. Faudra soigner plus fort. Trump est la verrue du globe.
Et jamais plus que maintenant les États-Unis n'ont-ils plus paru mondialement unanimement mal.

En 2001, on se demandait comment de désespérés terroristes, ne croyant plus à la vie, pouvaient choisir de se tirer dans des tours jumelles et considérer les États-Unis comme l'ennemi #1 mondial. Maintenant, on pourrait se questionner sur le contraire.
Comment aimer les États-Unis d'aujourd'hui?
C'est pourtant faisable. Micheal Bloomberg m'a fait parcourir un long frisson de fierté quand il a pris le micro pour dire au monde qu'il fera fi du ridicule président et qu'il fera tout en son possible pour atteindre les objectifs des accords de Paris sur le climat, ce qui inclut le financement de plusieurs milliers de dollars. Il passera par-dessus le gouvernement. Plus d'une trentaine de compagnies (polluantes) ont aussi confirmé vouloir poursuivre les objectifs, malgré l'abandon du gouvernement errant. La résistance à Trump s'organise internationalement et à l'interne et c'est rassurant.

Trump a dit "fuck you" à toute la planète. La planète le lui renvoie. Fameux. Grâce à ce sombre crétin, les (vrais) grands de ce monde (dont un solide et brillant Emmanuel Macron) seront plus attentifs encore aux objectifs de réduction de la pollution mondiale.
Et tous ces braves qui se moquent du gouvernement, aux États-Unis même, confirment la faiblesse importantes du rôle du président depuis janvier dernier. Une faiblesse qui rend le pays toutefois vulnérable à moyen terme internationalement si on ne considère plus l'opinion de leur leader #1.

Faut trouver à en rire, car cet homme est franchement à pleurer. Je suis certain que plusieurs de ces proches collaborateurs n'en peuvent plus non plus. Ils doivent défendre l'indéfendable tout le temps, en rajouter sur les mensonges ou nourrir l'ignorance. L'ignorance est la pire des souffrances.

Faut trouver à en rire, mais pas comme Kathy Griffin. Elle aura beau pleurer toute son âme, sa grave erreur de jugement ( et celle de son photographe Tyler Shields) ne lui appartient qu'à elle (eux deux). L'humour autour d'une décapitation n'a pas sa place nulle part. J'ai moi-même longuement considéré retirer une de mes chroniques récente qui se voulait d'abord comique et absurde*, et qui se concluait par des morts (fictives) lors d'un spectacle de musique, après l'effroyable tuerie de Manchester. 


Ironiquement, Griffin n'en est pas à ses premiers faux pas avec Trump. Je n'ai pas réussi à mettre la main sur l'extrait, mais je suis très certain que c'était bien elle qui avait été choisie par une équipe en compétition dans l'émission de Trump The Apprentice, pour offrir une soirée de gag sur scène, lors d'un évènement, pendant l'une des émissions, et ça avait été atroce. Le ton (vulgaire) ne correspondait pas du tout au public visé. C'était facilement il y a plus de 10 ans. Déjà, le jugement prenait congé.
Rire n'est plus facile.
Mais nécessaire.
Oui, en bottant des derrières,
mais avec de bonnes manières.
Comme Macron, qui en une ligne, envoyait un joli crochet de gauche à l'homme au mauvais toupet.
Make the planet great again.
*et un clin d'oeil à un ami.