Sur un sujet douloureux, Emmanuel Dongala, que ses précédents livres avaient déjà placé parmi les écrivains africains francophones de premier plan et qui a prouvé depuis celui-ci la constance de son inspiration de haut vol, réussit un roman saisissant de réel. Tout y est, d’une guerre qui ressemble à tant, à trop d’autres et qui implique aussi une communauté internationale parfois bien virtuelle. Johnny Chien Méchant restera, parce qu’il est d’une rare justesse de ton ou de tons, entre les deux personnages principaux, une transposition romanesque exemplaire de l’histoire immédiate.
Sur un sujet douloureux, Emmanuel Dongala, que ses précédents livres avaient déjà placé parmi les écrivains africains francophones de premier plan et qui a prouvé depuis celui-ci la constance de son inspiration de haut vol, réussit un roman saisissant de réel. Tout y est, d’une guerre qui ressemble à tant, à trop d’autres et qui implique aussi une communauté internationale parfois bien virtuelle. Johnny Chien Méchant restera, parce qu’il est d’une rare justesse de ton ou de tons, entre les deux personnages principaux, une transposition romanesque exemplaire de l’histoire immédiate.