En revanche, elle ne parle pas du guide Michelin, qui avait fait son apparition en 1900, relève Julian Barnes dans une préface éclairante. Car, à lire Edith Wharton, on pourrait croire qu’elle a accompli seule ces trajets en France. Il n’est pas indifférent d’apprendre, grâce au préfacier, qu’il s’agissait de véritables expéditions, accompagnées de personnel et de bagages qui voyageaient séparément. On les retrouvait à l’hôtel. Un hôtel souvent trop coûteux pour un compagnon des deux derniers périples, Henry James, que sa compatriote ne cite pas une seule fois. Tandis que Julian Barnes, puisant dans la correspondance de James, fournit les détails sans lesquels La France en automobile resterait un voyage assez désincarné.
En revanche, elle ne parle pas du guide Michelin, qui avait fait son apparition en 1900, relève Julian Barnes dans une préface éclairante. Car, à lire Edith Wharton, on pourrait croire qu’elle a accompli seule ces trajets en France. Il n’est pas indifférent d’apprendre, grâce au préfacier, qu’il s’agissait de véritables expéditions, accompagnées de personnel et de bagages qui voyageaient séparément. On les retrouvait à l’hôtel. Un hôtel souvent trop coûteux pour un compagnon des deux derniers périples, Henry James, que sa compatriote ne cite pas une seule fois. Tandis que Julian Barnes, puisant dans la correspondance de James, fournit les détails sans lesquels La France en automobile resterait un voyage assez désincarné.